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Musique

Le jour où Damso a choqué sa mère avec son morceau « Ma put*in »

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© Léo Bigiaoui

Damso refuse cordialement que l’on intervienne dans son processus créatif, et même sa mère, qui lui a donné son avis en 2014, s’est heurtée à un mur.

L’art de Damso ne sera jamais perverti, c’est une certitude. Ses multiples inteviews confirment que l’artiste se construit une bulle lors de ses phases d’écriture, qu’il s’autorise des libertés parfois prohibées. Personne n’est jamais parvenu à le bousculer dans ce monde, et même pas sa mère. Lors d’un entretien captivant avec Spotify, il s’est souvenu d’un jour où elle lui a donné son avis sur un morceau salace et provocateur intitulé « Ma putain ».

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«Ma mère, la seule fois où elle m’a donné un avis – désolé maman -, mais je l’ai repoussé timidement, avoue Damso. C’était une chanson qui s’appelait « Ma putain », sortie en 2014. Elle m’a fait asseoir, j’ai du ouvrir la Bible, c’était complexe. Mais après, je lui ai dit : « Non. Si toutes les fois où tu me vois, je parle bien, je m’exprime bien et je ne manque de respect à personne, alors, c’est bon, tu as fait ton job ».» Une manière de différencier sa vie personnelle de son univers artistique.

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Damso : «Plus tu montes, plus on essaye de t’enlever ce moyen d’expression»

Qu’il s’agisse de sa mère ou de n’importe quoi, Damso ne s’impose aucune barrière. «Quand je fais de la musique, c’est le seul endroit au monde où je peux m’exprimer, poursuit Damso. Sache : ne viens jamais. Jamais, jamais, jamais. Et je le dis même pour tout le monde. Plus tu montes, plus on essaye de t’enlever ce moyen d’expression, c’est pour ça que je dis toujours : « Ah, je vais me casser, je vais faire de la musique ». Pour moi, c’est le seul endroit, derrière le micro, où je peux dire ce que je veux.»

Même s’il précise évidemment suivre les règles des plateformes, et se cantonner à une certaine politique, il s’intéresse à tout un tas de sujets. On le voit notamment avec « Amnésie », un titre d’une terrible profondeur, qui brouille les pistes entre la réalité et la fiction. Mais également « Julien », un morceau osé traitant de la pédophilie. Pour Damso, l’art implique une liberté totale. «Il y a combien de peintures qui valent je ne sais combien avec des meufs à poil ? Ça ne veut pas dire que les mecs étaient forcément obsédés», conclut-il.

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