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Musique

Youssoupha : «Je dis ce que je veux, et quand je veux»

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Lors d’un entretien à Numéro Magazine, Youssoupha a longuement évoqué la polémique entourant son supposé hymne des Bleus. 

Après de longues semaines, la polémique liée à Youssoupha et son supposé hymne de l’équipe de France se dégonfle. Après l’annonce des joueurs sélectionnés par Didier Deschamps, l’artiste avait publié un morceau, clippé, pour les réseaux sociaux. Critiqué par de nombreuses personnalités politiques, et notamment du Rassemblement national, le simple titre s’est mué en débat national dans lequel ont été conviés Emmanuel Macron, Noël Le Graët, Didier Deschamps ou encore Booba.

Auprès de Numéro Magazine, Youssoupha s’est une nouvelle fois exprimé, après son passage il y a quelques jours à Quotidien. Il explique une nouvelle fois que le morceau n’avait pas pour vocation à devenir l’hymne des Bleus pour l’Euro. «De toute façon, je n’aurais pas voulu le faire, clarifie-t-il. Les hymnes, cela porte la poisse, si on se rappelle de celui de Johnny en 2002». Youssoupha s’amuse que tout le monde en soit venu à réagir pour «sa communication personnelle». 

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Youssoupha : «Quand on nous traite avec mépris, on répond avec mépris»

L’artiste, qui vient de publier son album Neptune Terminus il y a quelques mois, s’étonne que la polémique ait pris une telle ampleur. «Si je voulais être cynique, je dirais qu’après deux ou trois mois d’exploitation d’un album, le fait de devenir tout à coup l’ennemi numéro 1 du Rassemblement National, c’est tout de même une campagne de promotion qui tombe à pic, et une vraie heure de gloire pour un rappeur, ironise-t-il. Je reste une personne militante, je porte des messages depuis que j’ai commencé le rap. Donc voir que je gêne des gens dont les idées politiques me mettent mal à l’aise, c’est plutôt bon signe».

De manière générale, Youssoupha regrette que le statut de rappeur en France ne soit toujours pas reconnu. Citant les exemples récents de Freeze Corleone et Médine, il ajoute que les rappeurs n’ont plus à demander pardon. «Il est hors de question que je me justifie, tonne-t-il. Je dis ce que je veux, et quand je veux. Tout le hip-hop français est stigmatisé par les instances culturelles et médiatiques, donc nous agissons en conséquence. Quand on nous traite avec mépris, on répond avec mépris.»

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