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Musique

Orelsan : on a découvert « Incivilités » son album revisité avec Billie Eilish, Stevie Wonder ou Adele

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«Je voulais faire un truc plus engagé» : Orelsan parle de ses positions sur “Civilisation”

Quatre artistes ont entièrement revisité l’album Civilisation d’Orelsan avec des mash-up. L’artiste se frotte aux univers de Billie Eilish, Stevie Wonder ou encore Adele. 

Ils s’appellent DJ Y alias JY, Fissunix, Mighty Mike et ToToM, et ils ont poussé la mode des mash-up à son paroxysme. Vous savez ce principe amusant qui consiste à fusionner deux musiques pour n’en tirer qu’une seule, souvent en superposant la voix et l’instrumentale. Parfois tiré par les cheveux, le procédé peut offrir de belles surprises lorsqu’il est bien fait. Incivilités en est l’une d’elle. Fruit du travail de quatre artistes, cet album reprend la tracklist complète de Civilisation d’Orelsan, remise au goût du jour selon des classiques internationaux.

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Orelsan en voit de toutes les couleurs

Et c’est ainsi que le rappeur caennais voyage au milieu de titres incontournables de Billie Eilish, Tame Impala ou encore David Bowie. Alors, parfois, c’est clivant, comme le texte de l’introduction « Shonen » qui perd de son prestige sur l’instrumentale J-Pop de Suitei Shōjo. Mais souvent, c’est plutôt enthousiasmant. Lorsque « La quête » rencontre « Bette Davis Eyes » de Kim Carnes par exemple. Ou encore, lorsque la douceur de « Athéna » s’enveloppe de la magie entraînante de « The Less I Know the Better » de Tame Impala.

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L’équipe d’Incivilités a pris soin de trouver des instrumentales qui collent, pour tenter au mieux de ne pas dénaturer les textes d’Orelsan. Le tout surprend et a au moins le mérite de faire sourire à l’idée de voir le rappeur se frotter aux classiques d’Adele et Stevie Wonder. Dans le monde du rap, les mash-up deviennent monnaie courante, et de plus en plus à des fins convaincantes. S’ils servent généralement à forcer la création de featurings fantasmés, on sait désormais que les textes rap ont parfois un potentiel à exprimer sur du rock, de la variété ou des musiques du monde. Aussi, découvrez l’histoire derrière “Bébéboa”. 

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