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Musique

Orelsan : ce morceau de “Civilisation” a été particulièrement dur à interpréter sur scène

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@jeunepocahontas

Quentin Deronzier, en charge de la scénographie de la tournée de Civilisation d’Orelsan a confié que « Manifeste » avait été compliqué à imaginer sur scène. 

Voilà plusieurs mois qu’Orelsan a entamé son long marathon à travers la France, la Belgique et la Suisse pour défendre les couleurs de son projet Civilisation. Comme il en a l’habitude, l’artiste s’est montré ultra-généreux dans ses dates, promettant une tournée rocambolesque avec cinq pics consécutifs fantastique à Bercy il y a quelques semaines. Et comme il en a également l’habitude, l’artiste a produit un show remarquable pour faire vivre ses morceaux et raconter l’histoire qui découle de sa discographie.

«Le public allait juste regarder les écrans et pas Orelsan»

Pour ça, Orelsan est épaulé notamment par Quentin Deronzier, qui l’accompagne sur la scénographie de sa tournée. Et alors qu’il a raconté sa collaboration avec le rappeur caennais dans les colonnes de BFM, le réalisateur a expliqué qu’un morceau en particulier avait été compliqué à imaginer sur scène : « Manifeste ». Ce long tableau de sept minutes, qui raconte les péripéties de plusieurs personnages à une manifestation a été difficile à traduire justement. «On l’a refait en entier quatre fois», note Quentin Deronzier.

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Il explique que l’équipe de l’artiste a d’abord envisagé quelque chose de «très littéral», illustrant le texte d’Orelsan. «Mais on s’est vite rendu compte que ça devenait presque une séance de cinéma où le public allait juste regarder les écrans et pas Orelsan», ajoute-t-il. Ils ont finalement trouvé une solution plus adaptée lors d’une nuit pendant leur résidence au Zénith de Caen pour l’élaboration du show.

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«Orel est monté sur scène, on a commencé à s’amuser avec les lumières, et là, ça a fait tilt, poursuit-il. On s’est dit qu’on pouvait représenter chaque personnage cité dans le morceau avec un éclairage d’une couleur différente. Mickey en rouge, France en bleu, Mathilde en rose… Au final, ça donne quelque chose d’assez simple mais symbolique, je trouve». Un jeu de lumière qui image un morceau sans artifice, laissant ainsi le texte d’Orelsan exprimer son plein potentiel sur scène. Aussi : Orelsan : Gringe explique enfin l’histoire de sa punchline nulle.

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