Caballero explique ce qu’il aime dans les stratégies de Nekfeu ou Orelsan

Caballero a évoqué les exemples de Nekfeu et Orelsan pour analyser le juste équilibre artistique entre la spontanéité et la patience. 

Au sein de la sphère rap, comme à peu près partout d’ailleurs, c’est un débat éternel : la qualité contre la quantité. Et il faut avouer que les deux modèles ont de quoi être opposés, et disposent d’exemples bien différents. Auprès de Mehdi Maïzi dans Le code sur Apple Music, Caballero a évoqué cet équilibre entre la spontanéité et le travail. L’artiste, qui se reconnaît lui-même comme étant particulièrement productif, ne veut pas non plus entrer dans un cercle de pression.

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Caballero : «Je préfère le modèle Orelsan»

«Je pense que dans beaucoup de mes créations artistiques, explique Caballero, il y a une grosse partie de spontanéité. Mais c’est sûr que je dois repasser derrière. Tu vois, je ne suis pas un de ces rappeurs à la Currensy, qui fait un son à 14 heures et il se dit : « Putain, si ça sort pas à 19 heures, mon public il ne va pas comprendre ce qui se passe ». Je n’ai pas envie d’installer un truc comme ça». D’ailleurs Pour une stratégie de carrière, d’ailleurs, Caballero s’avoue plutôt inspiré par un autre modèle, celui de la disparition.

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«Je préfère le modèle Orelsan, tu vois, poursuit-il. Disparaître. Ou Nekfeu. Puis revenir avec un truc. Et au final tu vois bien que le public n’est pas mécontent, au contraire». Une manière de démontrer que l’absence d’un artiste peut lui être également bénéfique. Nekfeu et Orelsan, qui espacent leurs opus de plusieurs années, ne sont pas spécialement productifs, mais se confrontent à de gros succès commerciaux, notamment grâce à cette stratégie de « disparition ».

Une méthode qui contredit finalement les rouages d’un système dominé par des modèles quantitatifs. De son côté, Caballero vient de publier son nouveau projet Osito, un an après son album solo OSO. Aussi : Caballero explique pourquoi certains artistes le prennent de haut.