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Musique

De Alizée au racisme : ce qu’il y a à retenir du passage de Booba sur France Inter

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Cinq choses à retenir du passage de Booba sur France Inter

Invité de l’émission Boomerang sur France Inter, Booba a passé en revue différents sujets comme l’histoire étonnante qui se cache derrière « Arc-en-ciel », son absence en radio ou bien le racisme en France.

« Arc-en-ciel » pour Alizée

Toujours au sommet des charts en France, le single « Arc-en-ciel » a pu en étonner certains par son côté doux et mélodique. Une sonorité que Booba explique par son historique : « À la base, ce son n’est pas pour moi, je l’ai écrit il y a dix ans pour Alizée ». Relancé à ce sujet, le duc de Boulogne raconte qu’il n’a pas voulu donner le son à l’ancienne protégée de Mylène Farmer car celle-ci était « en chute libre avec son petit copain ».

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Son absence en playlist radio

Régulièrement au top des singles ces derniers mois avec des sons comme « Médicaments » avec Niska, « Arc-en-ciel » ou « Sale Mood » avec Bramsito, le rappeur reste absent de nombreuses playlists radio. Une situation qu’il déplore au micro de France Inter : « Ça me fait sourire tellement c’est gros et hallucinant. Ça fait des mois que je suis au top des singles en solo ou en featuring mais ils font comme si de rien était ». Une absence qu’il considère être « une forme de racisme ».

Son statut de directeur artistique

En tant que directeur artistique, Booba accorde une grande liberté aux artistes qu’il signe sur son label : « Souvent, les artistes se retrouvent avec un directeur artistique qui ne connaît rien ou deux potes à lui qui lui disent : « Vas-y fonce, tout ce que tu fais c’est bien ». Moi pas du tout ». Pour rappel, Damso, Shay, Siboy et aujourd’hui Bramsito, ont cartonné sous son aile.

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Sa longévité

Un rôle de directeur artistique qui lui a permis de constamment se renouveler. Avec plus de 20 ans de carrière, B2O continue d’être au top. Une longévité qu’il explique par sa liberté artistique : « Il faut être un vrai artiste, c’est-à-dire de ne pas se demander en studio ce que le public aimerait de nous, mais plutôt de faire ce que l’on aime. »

Le racisme

Booba est bien connu pour ne pas garder sa langue dans sa poche face aux problèmes de société en France. Interrogé sur son enfance, le rappeur d’origine sénégalaise raconte comment il a vécu face au racisme. « Au début c’est dur, on a sa place nulle part. On a le cul entre deux chaises : si on rentre en Afrique on est ni blanc ni noir. » Pour se blinder face à ces personnes, Booba sait comment réagir : « On leur dit : je vous baise », a-t-il répondu avec finesse. »

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