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Musique

Cinq morceaux de Hamza qui méritent plus de reconnaissance

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© Nicolas Bellagio

Alors que Hamza vient de sortir son EP 140BPM, penchons-nous sur quelques-uns de ses meilleurs sons qui n’ont pas eu l’écho qu’ils méritent.

Chaque sortie de Hamza fait depuis quelques temps office de grand événement. La sortie mercredi 27 mai de son EP de trois titres 140BPM a ainsi encore beaucoup fait parler. Hamza est désormais l’un des artistes marquants de la scène rap francophone, lui qui cumule maintenant une bonne poignée de hits. Pourtant, il existe bel et bien des perles passées inaperçues dans sa discographie, des perles que nous vous proposons maintenant de découvrir.

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Et aussi, Que pensez-vous de « 140BPM », le nouveau projet de Hamza ?

« Por la vida », Santa Sauce 2

Et pour trouver une première pépite sous-côtée, pas besoin de remonter très loin en arrière. « Por la vida », l’outro de Santa Sauce 2, en est l’un des meilleurs exemples. Car s’il y a un morceau qui a marqué ce projet sorti en décembre 2019, c’est bien « God Bless », qui a notamment brillé à l’aide d’un Damso surpuissant. On y retrouve aussi quelques featurings bien choisis, à l’image de Koba laD et de Gambi. Mais hors-de-question de résumer Santa Sauce 2 à un projet qui repose sur ces collaborations.

« Por la vida » est une merveilleuse outro, comme Hamza sait si bien les faire. Un son qui s’inscrit dans sa brillante lignée de conclusions d’albums toujours superbes, comme ce fut le cas avec « Minuit 13 » ou « 1994 ». Un petit ange qui chante, une atmosphère féerique, nostalgique… Et un Hamza juste et percutant. Calme et dynamique à la fois, « Por la vida » est un son qui vient merveilleusement clôturer Santa Sauce 2. Et pourtant même pas 200 000 vues sur YouTube, c’est donc le moment idéal pour aller (re)découvrir cette pépite.

« 50x », Paradise

Flex tout en détente n’est pas mission impossible : « 50x » en est la preuve. «Personne quand t’es down, down, tout l’monde quand tu blow / Money veille sur ma clique, police sur mon dos», impossible de ne pas l’avoir en tête après l’avoir écouté au moins une fois. Force est cependant de constater que ce morceau n’a pas véritablement marqué l’album Paradise.

Dommage, car Hamza y fait une belle démonstration de maîtrise avec un flow monstrueux. Un morceau efficace et entraînant, qui n’a pas à rougir face à « HS », avec SCH, ou un « Dale », avec Aya Nakamura. Au final, le seul inconvénient de « 50x » est de ne pas avoir eu d’invité prestigieux pour lui apporter plus de visibilité.

« Pas de remords », 1994

Très difficile pour un morceau de marquer un projet quand il est en concurrence avec de gros noms tels que « Life » ou « 1994 ». « Pas de remords » est pourtant excellent dans son style, et vient à contre-courant des morceaux plus festifs qui parsèment l’univers de 1994.

Comment ne pas se laisser envoûter par l’instrumentale magnifiée avec ces quelques accords de flûte qui reviennent inlassablement. Merci Myth Syzer, de qui nous aurons d’ailleurs l’occasion de reparler. Comment ne pas être touché par la performance de Hamza, qui semble à la fois insensible et à fleur de peau ?  Au final, comment ne pas apprécier « Pas de remords » pour ce qu’il est ? Un grand son.

« Shine », Santa Sauce

Si vous aviez apprécié « Slow », en featuring avec Damso dans Zombie Life, alors vous adorerez « Shine », cette fois dans Santa Sauce. Hamza y livre des refrains assez similaires, avec toujours un dosage parfait d’auto-tune. « Shine » est encore une fois une démonstration d’aisance de la part du MC, qui montre qu’il peut poser sur n’importe quel type de prod.

Parlons-en d’ailleurs, de cette prod d’anthologie signée Myth Syzer. Le beatmaker est en effet l’auteur d’une instrumentale spatiale qui porte ce morceau pour en faire l’un des plus qualitatifs de Santa Sauce. «J’suis dans le four avec Syz’.» L’une de leurs premières collaborations, qui finira par accoucher de merveilles comme « Sans toi ».

« Mi amor », H-24

L’un des meilleurs sons du MC belge, tout simplement. « Mi amor » propose une vision d’un Hamza au flow plus lancinant que jamais. Un morceau aux multiples facettes, qui dépeint une vie de gangsta, mais aussi la détresse amoureuse à laquelle Hamza est sujet.

Des basses puissantes et rythmées, des lyrics insolentes, et un réel sens de la mélodie… On retrouve dans ce morceau tout ce que l’artiste sait faire de mieux, toute la musicalité qu’il a apporté à la scène française. En fait, ce son aurait très bien pu être considéré comme le ciment de la patte artistique de Hamza. Un morceau au final pas si différent de « La sauce ».

Dans le reste de l’actualité, Hier, Niro a crée un rappeur en live sur Instagram

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