Musique
Coronavirus : les ventes d’albums au plus bas depuis 1960
Les premières secousses du confinement liées au coronavirus se font ressentir sur l’industrie musicale. Et elles sont désastreuses et historiques.
Le coronavirus n’épargne personne. Tandis que le nombre de victimes grossit jour après jour, quelques premières conséquences sont relevées dans l’industrie musicale. Comme le soulève le site Consequence of Sound, relayé par Konbini, les mesures de confinement et l’épidémie ont entraîné la pire semaine de ventes d’albums aux États-Unis depuis 1960.
En effet, la semaine du 19 mars marque une chute historique de 25,7% des ventes albums, tandis que les ventes physiques sont passées sous la barre des 1 million d’albums vendus.
En France, le physique chute de 69%
En France, les données sont tout aussi catastrophiques. Selon Les Échos, une première estimation de la paralysie de l’industrie musicale entre mars et mi-mai a été mesurée et le manque à gagner s’élèverait à 50 millions d’euros. «En volume, la chute des ventes physiques pourrait aller de 90 % à 95 % sur la période », appuie même un connaisseur du secteur aux Échos.
Pour l’heure, après la première semaine de confinement, les ventes physique ont chuté de 69% au Top 200, tandis que les équivalent ventes en streaming ont diminué de 21% selon le média spécialisé VentesRap. Et ce, malgré les sorties récentes de gros projets, à l’image de Ninho. Toutefois, ces dernières semblent se stabiliser, en regardant le détail quotidien.
Ces premières conclusions pourraient-elles forcer les artistes à repousser leurs projets ? Dans le monde du rap, pour l’heure, seul Lujipeka a tenu a repoussé son EP L.U.J.I., construit autour d’une grosse stratégie de merchandising. Sinon, Da Uzi, S. Pri Noir ou encore Caballero et JeanJass ont tous choisi d’ajouter leurs noms au calendrier sur la période.
Dans le reste de l’actualité, Booba : «Chanter c’est bien, sauver des vies c’est mieux»