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Musique

En 2018, PNL aurait refusé 3 millions d’euros d’Universal

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© The Fader

Une intéressante étude de Les Jours sur l’implication des majors dans le rap a révélé une avance de 3 millions d’euros d’Universal en 2018 auprès de PNL. 

3 millions d’euros. C’est la somme qui aurait été posée sur la table par Universal Music France, pour convaincre PNL de rejoindre son écurie, en 2018. C’est le média Les Jours qui a révélé l’information, dans un dossier centré autour de la relation oppressante entre les majors et les rappeurs. Un scoop qui confirme l’intérêt de certains poids lourds de l’industrie musicale française pour le duo des Tarterêts, qui aurait toutefois rapidement et scrupuleusement repoussé les avances du major. Comme l’indique auprès du média une source maintenue anonyme, «pour PNL, signer chez Universal, c’était trahir. C’était signer sur une major qui a trop maltraité les rappeurs en France. Ils ont vraiment conscience de ça».

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PNL, un seul contrat de distribution

En effet, depuis son explosion au coeur de la scène rap française, PNL revendique son étendard Que La Famille, qui promeut la volonté d’exister uniquement par l’intermédiaire de son entourage. Le label QLF Records, bien que distribué par Believe, fonctionne en toute indépendance avec une équipe composée de proches collaborateurs. Ce contrat de distribution, qui concerne également Jul et son label D’Or et de Platine, ne fait appel à la maison de disque que pour la conception physique de l’album, sa distribution en magasin et sa mise en ligne sur les plateformes d’écoute, relève StreetPress.  Ils récolteraient ainsi un pourcentage entre 40 et 70%.

Ce sont ces exemples qui sont parvenus à dérégler les rouages de l’industrie musicale, jusqu’à repousser un système quasi-obsolète dans ses retranchements. Les Jours se sont penchés sur cette relation complexe entres les majors et leur «domination imposées aux « musiques noires »». Des cartes désormais redistribuées, qui ont permis aux rappeurs de se construire autour du culte de l’indépendance. Le modèle de PNL, fier d’exposer sa totale liberté, se cultive de plus en plus tôt chez de jeunes rappeurs, désormais maîtres de leur label.

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