Gringe revient sur son album après les Casseurs Flowters : «C’était un peu bancal»

Quatre ans après Enfant Lune, Gringe s’est confié sur son album et les titres qui en ont découlé, développant un point de vue critique. 

De passage dans l’émission Sous le soleil de Platon sur FranceInter, Gringe a pu réécouter quelques morceaux de son projet Enfant lune, publié en 2018, faisant suite à la période qu’il a menée avec les Casseurs Flowters. Un projet solo, différent de ce qu’il a pu proposer auparavant, qu’il regarde désormais avec un oeil particulièrement critique. «C’est sorti il y a quatre ans, j’entends quelque chose d’hyper naïf dans le discours, le choix de mots, la manière de poser ma voix», raconte-t-il.

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Gringe sur le rap : «Ce n’est pas un milieu que je fréquente»

L’artiste avait en effet proposé un album vagabondant entre l’introspection et quelques bribes égo-trip, s’éloignant de l’univers qu’il avait développé avec Orelsan pour créer le sien. «C’était un laboratoire, une manière de me ré-approprier mon autonomie après les Casseurs Flowters et du coup c’était un peu bancal. C’est rigolo de réécouter ça», dit-il. Le projet lui a permis de retrouver son propre public via une tournée dans l’hexagone, avec même un disque d’or à la clé.

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Malgré tout, le rappeur précise qu’il s’est désormais éloigné du rap. «Ce n’est pas un milieu que je fréquente. J’ai des potes rappeurs, et j’en rêvais quand j’avais vingt ans, explique-t-il. Vingt ans plus tard, c’est toujours une culture qui est la mienne, une musique que j’affectionne, mais je m’en sers comme un moyen d’expression». Depuis son album solo, Gringe, qui a raconté l’histoire de sa punchline nulle dans Civilisation, a livré quelques couplets au compte-goutte et un morceau solo pour la promotion de son livre éponyme On aboie en silence. L’artiste s’est également confié sur sa place dans Montre jamais ça à personne.