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IAM, Booba, NTM : ces classiques mériteraient aujourd’hui d’autres certifications

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certifications booba

Le média Midi-Minuit a publié une infographie concernant des classiques du rap français. Et s’ils étaient sortis sous le nouveau seuil de certification ?

On le sait, les règles de certification peuvent être parfois compliquées à comprendre. S’adaptant aux époques et aux manières, celles-ci ont changé à plusieurs reprises, notamment ces dernières années pour s’acclimater au streaming. Et ce, impactant directement les certifications décernées à certains albums. Ainsi, le média Midi-Minuit s’est penché sur la question, se demandant quelles auraient pu être les récompenses décernées à certains classiques s’ils étaient sortis sous les nouveaux seuils de certification. Une infographie très intéressante sur laquelle on a décidé de se pencher.

De l’or au platine

D’abord, certains albums certifiés or seraient platine sous les nouveaux seuils. C’est le cas du premier album du Rat Luciano : Mode de vie… Béton Style. L’album entièrement produit par Pone s’était alors vendu à hauteur de 200 milles ventes en 2000. À l’époque éligible pour un double disque d’or, le projet aurait été double platine aujourd’hui.

Ensuite, vient un autre album de Marseille. Les Cités D’Or des Psy 4 de la Rime est sorti en 2008. À l’époque, l’album avait réalisé un total de 75 milles ventes, suffisantes pour atteindre le disque d’or. Avec la nouvelle réforme, c’est un disque de platine qu’aurait obtenu le groupe marseillais avec leur troisième album.

Et Lunatic alors ? Avec Mauvais Oeil, le groupe aura obtenu 100 milles ventes et un disque d’or en indépendant. Souvent considéré, à tort, comme le premier de l’histoire (c’est en fait Assassin avec L’Homicide Volontaire qui ont réalisé cet exploit) le projet reste tout de même l’un des plus mythiques de l’histoire du rap français. Et aurait été certifié platine avec la nouvelle réforme.

Enfin, Rohff avait lui déjà obtenu le platine avec La Fierté des Nôtres, sorti en 2004. Mais aujourd’hui c’est bien un triple disque de platine auquel serait éligible le troisième album du rappeur du 94. Des albums qui souffrent donc de l’époque dans laquelle ils sont sorti. Malgré ces certifications « au rabais » ils restent des grands classiques.

Du platine au diamant

Mais qu’en est il maintenant de certains albums certifiés platine ? C’est le cas de Suprême NTM, quatrième album du duo Kool Shen Joeystarr. À l’époque, l’album avait réalisé l’impressionnante perf d’être certifié double platine en une année seulement. S’écoulant à 600 milles exemplaires dont 40 milles le jour même de sa sortie, l’album aurait donc été certifié disque de diamant aujourd’hui.

Vient ensuite Gravé dans la roche, le deuxième album de Sniper. D’ailleurs, Aketo est récemment revenu dessus et sa faute de français passée à la postérité dans le morceau éponyme. Ainsi l’album aura connu le même modèle que Suprême NTM, s’écoulant à 600 milles exemplaires en 2003 cochant la case du double platine. Un total qui aurait donc suffi à l’album pour être certifié disque de diamant avec la nouvelle réglementation.

C’est aussi le cas de Ouest Side, le troisième album solo de Booba. Même s’il a depuis obtenu son disque de diamant avec Trône, il aurait pu l’obtenir des années en arrière. En 2006, Ouest Side s’écoule à 500 milles exemplaires et accroche le platine. Ainsi au même titre que ceux de NTM et Sniper, l’album de Booba aurait donc obtenu le diamant aujourd’hui.

IAM seuls au monde

Quel monument. Le troisième album du légendaire groupe marseillais aura été celui de la consécration. Et cette consécration, elle s’est matérialisée en un bilan chiffré exceptionnel. Disque d’or le jour de sa sortie, atteignant le million de ventes l’année même de sa sortie, L’école du micro d’argent est un mastodonte ayant donc obtenu un disque de diamant en 1997. Mais avec la réglementation actuelle, c’est bien un triple disque de diamant que le groupe aurait obtenu. Une récompense qui aurait été synonyme de record absolu. Cimentant un peu plus la place à part d’IAM et de L’école du micro d’argent.

A lire également : Oboy et No Crari, un album efficace mais frustrant.

 

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