Culture
«J’ai très mal géré ma hype» : Mr Poulpe revient sur la gestion de sa carrière
Dans notre dernière vidéo, on a retracé la carrière de Mr Poulpe en sa compagnie. L’occasion pour lui de revenir sur le summum de sa hype, qu’il a mal géré.
À l’occasion de son premier spectacle, Monsieur Poulpe a retracé sa carrière dans notre format « Face à lui-même ». De ses premières vidéos publiées en 1998, en passant par le succès des recettes pompettes, il s’est livré avec sincérité sur son parcours, abordant notamment son statut après l’émission de cuisine déjantée qu’il présentait, qu’il a eu du mal à gérer : «Les recettes pompètes explosent et là je sens que j’ai la hype de ouf, se souvient Mr Poulpe. C’est une période ou j’ai des propositions de longs-métrages tout les mois.C’est tout le temps, tout le temps, tout le temps. Et je le gère trop mal ce moment là».
À lire aussi : Kyan Khojandi s’exprime sur ses nouveaux cheveux.
Mr Poulpe : «J’étais invité partout. Et, plus rien»
«Je refuse pleins de trucs parce que je me dis : “J’ai le choix donc je vais choisir le truc qui me fait vraiment kiffer”, explique Mr Poulpe. Et en fait j’ai très mal géré ma hype». Le vidéaste fera malgré tout un détour par le cinéma, principalement avec ses proches. Mais la suite s’annoncera différente : «L’année d’après, je fais trois films au cinéma : Budapest, Taxi 5 et Spirou et Fantasio. Ça, je tourne avec des copains. Et en fait après je refuse pleins de trucs et je vois ma hype qui s’effiloche et qui finit dans le caniveau, avoue t-il. On ne m’appelle plus du tout et donc je me dis : “Ok. Donc là, avec Les Recettes Pompètes, j’ai connu le up de ma carrière”. Le plus gros up, c’était ça. J’étais invité partout, j’avais des cadeaux, j’avais 15.000 trucs. Et, plus rien».
Une mise à l’écart qu’il juge aussi être de sa faute : «Parce que j’ai refusé trop de choses. Il y a toute une génération d’acteurs qui ont émergé à ce moment-là, qui maintenant sont tout en haut, qui tournent tous les mois, qui sortent des longs-métrages, des séries. Moi que dalle. Évidemment que j’ai mal vécu ce truc là». Mais Poulpe relativise, n’en gardant pas d’immenses regrets : «Mais en même temps tout va bien, j’ai de thune, je suis content, j’ai un chien, tout va bien. Et je me dis : “Si à ce moment-là, j’avais accepté tous les trucs, j’aurais pas du tout eu la même carrière que maintenant».
À lire aussi : Mister V, les avis hilarants du restaurant à Nashville après le passage des Jones.
Un loupé loin d’être handicapant
Le cinéma alors derrière lui, Mr Poulpe va en profiter pour monter des projets d’une nature différente. Des choses qu’il aime faire, peu importe les retombées médiatiques : «Juste derrière ça, je crée ma boite de prod, je produis Crac-Crac, qui est un magazine sur la sexualité, qui est vraiment une niche. Je le sais en le faisant. Je sais que ça ne va pas être vu : c’est interdit aux moins de 16 ans, en digital ça va être impossible de le voir, ça va être shadow-ban partout. Mais je fais ce qui m’éclate. J’ai envie de voir le monde, je me sers de mon émission de cul pour aller faire des reportages dans le monde entier, en Inde, aux États-Unis».
«Et, en fait je suis hyper content d’avoir cramé ma hype parce que j’ai quand même fait des trucs qui me faisaient kiffer et j’ai les codes. Je sais que, si jamais la hype revient un jour, je sais comment je devrais faire et comment je gérerais le truc, poursuit Mr Poulpe. C’est un vrai moment charnière dans ma carrière les recettes pompettes, parce que ça m’a vraiment amené très très très haut et ça m’a permis de voir ce que t’as quand t’es très très haut. À quel point tu te fais courtiser» Et de conclure : «Tu n’es pas obligé de céder aux sirènes».
Dans le reste de l’actualité, Djilsi parle de son épisode dépressif : «J’ai besoin de me reconstruire, comme tout le monde».