Léna Situations : sa mention “photo retouchée” fait tilter les internautes

Dans le cadre de la loi de régulation des influenceurs, Léna Situations indique désormais la présence de photos retouchées ou de publicité.

Depuis la semaine dernière, la loi de régulation des influenceurs est promulguée et on en ressent déjà ses changements. En tout cas, on peut dire que Léna Situations est à l’heure et en règle. Pour preuve, deux de ses dernières publications, sont décrites par les mentions «publicité», «photo retouchée» accompagnées de l’indication «partenariat rémunéré». Et bien qu’elles soient encore rares pour l’instant, attendez-vous à ce qu’elles apparaissent bientôt partout sur les réseaux des influenceurs.

 

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Une publication partagée par Lena Situations (@lenamahfouf)

Visant à délimiter et contrôler leurs activités, cette loi a pour principal objectif d’encadrer l’influence commerciale et de lutter contre les dérives et les arnaques. Parmi ses règles, l’obligation de mentionner des contenus promotionnels par les indications “publicité” ou “collaboration commerciale”. Et en ce qui concerne les photos et vidéos retouchées ou créées par des intelligences artificielles, elles devront s’accompagner de la mention “image retouchée” ou “image virtuelle”.

Un panel d’indications plus larges que celles utilisées pour l’instant par Léna Situations. Paola Locatelli, autre influenceuse présente sur Instagram, arbore la mention «collaboration», pour une publication en association avec la marque Miu Miu. Noholita quant à elle, inscrit en description de sa photo avec un rouge à lèvre de la marque NARS, «collaboration commerciale non rémunérée».

 

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Une publication partagée par Paola Locatelli (@paolalct)

Une obligation qui reste encore à définir

D’ailleurs certains aspects de cette loi restent encore flous en ce qui concerne les photos modifiées. “Image retouchée” certes mais l’on se demande ce qui est réellement compris dans cette idée de retouches. En tout cas, de prime abord il semblerait que la loi vise surtout à éviter de promulguer de fausses représentations du corps notamment pour la protection des plus jeunes.

Une nouvelle règle qui ne devrait donc pas concerner tant que ça Léna Situations. Visée par des remarques grossophobes après son entrée sur le tapis rouge au festival de Cannes, elle avait exprimé son envie de ne plus utiliser de filtres depuis deux ans. L’idée étant de «montrer une image honnête» en s’assumant telle qu’elle est. Encore reste à savoir si une simple modification de la luminosité suffit pour se voir obliger de mentionner des retouches. Auquel cas cela pourrait donner matière à ses détracteurs pour l’accuser à tord de modifier son physique.

Pour l’instant, l’autrice de Toujours plus ne déroge pas à la règle et se place même en exemple pour le reste des influenceurs qui n’auraient pas encore commencé à modifier leurs habitudes. En même temps, on peut dire que cette nouvelle loi doit plutôt lui convenir. Il y a quelques mois elle avait remercié Booba d’avoir mis en lumière les arnaques d’influenceurs encourageant en quelque sorte une prise en charge par l’État. Plus tard, dans une interview avec ELLE, l’influenceuse avait aussi expliqué faire attention à ses choix de collaboration en restant toujours fidèle à son authenticité. En réponse aux critiques après le festival de Cannes, elle avait également pointé du doigt l’idéalisation du corps par la société dès le plus jeune âge.

Dans le reste de l’actualité : Le cas de ce banni dans la dernière vidéo de Squeezie fait débat sur les réseaux sociaux.