Culture
Norman accusé de viols : YouTube pourrait prononcer des sanctions
Placé en garde à vue pour viols et corruption de mineurs, Norman pourrait faire l’objet de sanctions. C’est ce qu’a laissé entendre YouTube.
Si la garde à vue de Norman, visé par des accusations de viols et corruption de mineurs, a été levée, le vidéaste pourrait faire l’objet de sanctions de la part de YouTube. C’est en tout cas ce qu’a laissé entendre la plateforme à Tech&Co. «Pour des comportements en dehors de notre plateforme, nous conseillons fortement aux victimes de se manifester auprès des autorités policières ou judiciaires compétentes, a annoncé YouTube. Si nous constatons que le comportement d’un créateur, sur YouTube ou en dehors, nuit à nos utilisateurs, à notre communauté, à nos employés ou à notre écosystème, nous prenons alors des mesures supplémentaires pour les protéger».
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Le youtubeur star y était depuis lundi matin dans le cadre d’une enquête pour viol et corruption de mineurs
➡️ https://t.co/IoxQavjuQd pic.twitter.com/yl17bmv2Wg— Le Parisien (@le_Parisien) December 6, 2022
Suppression de la monétisation, baisse de visibilité…
La plateforme a également évoqué le cas de Léo Grasset, au cœur d’une enquête pour harcèlement sexuel. Ces «mesures» pourraient notamment concerner la monétisation des vidéos, que la plateforme a la possibilité de couper. YouTube pourrait également faire baisser la visibilité de certains créateurs en les retirant des recommandations, ou encore supprimer leurs contenus. Elle avait déjà mis en œuvre ces sanctions sur l’affaire Marvel Fitness en 2021.
«Ces comportements sont rares, mais ils peuvent causer un grave préjudice à la communauté YouTube, poursuit le site hébergeur auprès de Tech&Co. Et potentiellement porter atteinte à la confiance des créateurs, des utilisateurs et des annonceurs». Mais pour l’instant, alors que Webedia vient d’annoncer «la mise en suspens de sa collaboration» avec Norman, YouTube n’a encore rien décrété. Et les sanctions potentielles ne sont encore établies sur aucun critère spécifié, mais sur «un ensemble d’éléments» entrant en jeu. La plateforme a également souligné «son embarras à se prononcer ou prendre des sanctions lorsqu’il ne s’agit que de témoignages relayés dans la presse et sur les réseaux sociaux, et en l’absence d’écho judiciaire» précise Médiapart.
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