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Musique

Quand nos rappeurs parlent d’amour à l’unisson

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Cette semaine, Josman, Sneazzy, Hatik et Ninho ont aiguisé leur plume afin d'ouvrir leur cœur aux femmes qui ont marqué leur vie.

Cette semaine, Josman, Sneazzy, Hatik et Ninho ont aiguisé leur plume afin d’ouvrir leur cœur aux femmes qui ont marqué leur vie.

Split, Nouvo Mode, Chaise pliante II : ce vendredi 6 mars, la concurrence était rude dans les bacs. Surtout qu’est venu se glisser un invité surprise : M.I.L.S 3, le lendemain, après un leak dans la soirée. Et ans leurs projets respectifs, Josman, Sneazzy, Hatik et Ninho ont jonglé entre remords, mélancolie et tendresse. Et, comme à l’unisson, ils ont livré leurs plus belles poésies amoureuses.

« BabyGirl« , « Cigarettes« , « Adieu, mon amour » et « Lettre à une femme » expriment, chacune à sa façon, la perception d’une histoire d’amour. Si, Josman, Sneazzy et Hatik font état d’une grande souffrance, Ninho déclare sa flamme, en toute sobriété. Zoom sur ces quatre titres précieux, qui laissent éclater un rap au grand cœur.

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Josman : « Babygirl tu sais sans toi c’est plus la même »

Torturé et pris de remords, Josman dépeint ses démons et déplore son attitude dans « BabyGirl« . À travers ce sombre morceau, l’artiste évoque son penchant pour les « putes du net ». Josman se décrivant comme lâche, égoïste et malhonnête fait état d’une rupture douloureuse. Une auto-blessure qu’il s’inflige afin d’apaiser ses peines.

Josman semble demander la rédemption à sa dulcinée : « Babygirl voilà tiens ça c’est ma fierté. En vrai personne peut me l’ôter mais pour toi je la mets de côté. Tiens tu peux même marcher dessus ». Porté par une topline déchirante, le rappeur est bouffé par ses remords et ne s’en relève pas. « Babygirl, je compte le temps qui passe, je subis le temps qui passe, je maudis le temps qui passe ». « BabyGirl«  sonne-t-il la fin de l’idylle décrite dans « XS » ?

Sneazzy : « J’ai laissé mon empreinte « 

Avec « Cigarettes« , Sneazzy tente de se persuader qu’il a tourné la page d’une histoire d’amour passionnelle. Tout au long du morceau, il évoque l’empreinte qu’il a laissé sur la femme évoquée. Il parle de sa nouvelle « vie de merde » et espère qu’elle pense toujours à lui, qu’elle est toujours marquée par leur histoire.

« T’oublieras jamais c’que j’t’ai fait vivre, on d’vait mourir ensemble, c’était le deal ». Sneazzy minimise sa douleur, en maximisant celle de son ex. Il essaie de se rassurer en pensant qu’elle ne retrouvera jamais ce qu’ils ont vécu.

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En fin de compte, le rappeur réalise brutalement qu’il est le seul a toujours souffrir de cette séparation :« J’essaie d’me persuader que j’ai tourné la page mais au fond, j’suis conscient que j’en ai pas eu assez ».

Hatik : « Adieu, mon amour, s’en est finit de nous »

Un « Au revoir » comme on les déteste. « Adieu, mon amour«  lève le voile sur toute la complexité des sentiments amoureux. Avec ses oxymores, Hatik donne vie à l’expression « entre l’amour et la haine, il n’y a qu’un pas ». « J’t’aime autant que tu m’dégoûtes », un constat sidérant qui contraint l’artiste à mettre fin à son histoire.

A l’image de Josman, Hatik semble évoquer une rupture qu’il aurait provoqué comme une « auto-blessure » pour le punir de ses erreurs :« Ta vie, tu me l’aurais offerte mais moi je l’aurais étouffé ». Sans retour en arrière possible, le rappeur s’échappe : « J’ai déconné, déconné. Mais c’est casser, on peut plus décoller, j’suis désolé ».

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« Y’a un avant-nous, et un après-nous, et cet avant-goût d’nous me laisse un arrière goût amer. » Avec « Adieu, mon amour » Hatik exprime ses sentiments les plus controversés qu’il peine à assumer.


 

Ninho : « C’est comme une maladie sans vraiment savoir où j’ai mal »

« J’pourrais t’aimer toute ma vie même si tu fais trop mal au crâne », Ninho, une bonne fois pour toute, baisse ses armes de kickeur et laisse parler son cœur à travers une véritable déclaration d’amour. « À toi mon bébé, à toi ma future femme », l’artiste se dévoile avec tendresse en évoquant ses projets de vie avec la belle qui partage sa vie. Comparé à sa mère, une figure importante dans sa vie et la discographie de l’artiste, cette « panthère » semble avoir percé à vif le cœur du rappeur.

« Et tes copines disent que c’est mort un avenir avec NI  mais c’est p’t-être William qui veut construire une famille », Ninho, évoque même son vrai prénom, William. De fait, « Lettre à une femme » prend un dimension très personnelle, ce qui est très touchant. D’ores et déjà n°1 des streams, Ninho a pu prouver au monde qu’il était également capable de se la jouer (très) romantique.

Dans le reste de l’actualité, Nekfeu rappelé à l’ordre par Universal Music.

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