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Musique

Orelsan vend autant que Jay Z & Beyoncé : oui, le rap français fait jeu égal avec le rap US

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D’après le média américain DJ Booth, le rap français vit actuellement une véritable « révolution hip-hop » et surpasse les États-Unis sur certains points.

« Le rap français est fascinant et n’a rien à envier à la scène rap américaine » disait hier Vladimir Cauchemar sur France Inter. Il a peut-être raison. Depuis quelques années, il connait une véritable montée en puissance. En effet, aujourd’hui, il s’agit de la musique la plus écoutée et la plus consommée dans l’hexagone. En plus de dominer le pays, il part désormais à la conquête du monde, jusqu’à chatouiller l’hégémonie américaine.

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D’après un article écrit par M. Oliver du média américain DJ Booth, le rap français fait mieux que jeu égal face à son homologue, et est dorénavant une économie à part entière. Le rap américain et hexagonal sont maintenant deux pôles bien distincts, qui possèdent de hautes prétentions.

« Bien que la population française ne représente qu’un cinquième de la population américaine, les ventes de certains artistes équivalent à celles des américains. Ainsi, avec son troisième album La fête est finie, Orelsan a vendu autant de copies que Jay-Z et Beyoncé avec Everything is Love. De son côté, Niska surpasse Pusha-T, Nipsey Hussle et Mac Miller avec Commando. À savoir que les albums de ces derniers sont nominés au Grammy Awards » peut-on ainsi lire.

Également, PNL détient le second meilleur démarrage rap en première semaine dans le monde en 2019. Le groupe dépasse Future, DJ Khaled ou encore 2 Chainz combinés. Rien que ça. S’il on prend en compte que la France compte cinq fois moins d’habitants que le pays de l’Oncle Sam, ces performances sont d’autant plus remarquables. Proportionnellement, on peut donc dire que les rappeurs français font mieux que les américains.

Exportation à l’international

En plus d’être le « deuxième plus grand marché » à l’international depuis longtemps maintenant, la France et son rap sont en constante progression et les chiffres ne cessent de grandir à vitesse grand V, nationalement ou mondialement parlant. Si par le passé la barrière de la langue pouvait poser problème, il semble que cette contrainte se réduit de plus en plus. Toujours d’après DJ Booth, « le public anglophone écoute une gamme de musique plus vaste que jamais ». Les meilleurs exemples aujourd’hui seraient l’incroyable ascension de la K-pop, provenant directement de Corée du Sud, ou le succès des musiques latines.

Si le rap français a toujours du retard sur les moyens de production, les revenus générés ou encore son image, il a de moins en moins à rougir face au rap américain, notamment au niveau des ventes. Le futur pourrait réserver de bonnes surprises.

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