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Diam’s, famille et football : les trois confessions de Sinik

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Interviewé par Interlude sur ses punchlines, le rappeur en a profité pour laisser échapper quelques révélations. Arrêt sur images.

Sinik racontait l’histoire de certaines de ses plus grandes punchlines. Sous forme d’un quiz dantesque dans lequel l’artiste devait se souvenir de quels morceaux ces dernières étaient extraites, il s’est aussi dévoilé un peu plus que d’habitude, en prenant le temps de revenir sur certaines anecdotes de l’ordre de l’intime.

« L’équipe de Diam’s nous a menacé de ne pas sortir l’album »

Pour la punchline de « Né sous X » en featuring avec Diam’s, Sinik n’hésite pas à dénoncer l’équipe de l’ancienne rappeuse, qui effectuait des menaces quant à leur collaboration. Cette fois, le rappeur est d’ailleurs un poil plus explicite : « Sa team de l’époque a bloqué notre album commun, tout simplement. Ils voulaient retirer l’album une fois fait, créeant de vrais problèmes de contrats… J’ai voulu la jouer pro, pas faire trop de vagues, afin de ne pas mouiller Mélanie car c’était pas ce qu’elle voulait, je savais qu’elle attendait derrière l’album. Eux estimaient qu’elle vendait un million d’albums et nous seulement 300 000 et qu’en gros c’était elle qui nous rendait service plutôt que nous. Ils n’ont pas voulu comprendre que c’était un projet dont on parlait depuis nos 19 ans, quand j’étais encore en prison. Ça nous tenait à coeur à elle et moi, mais ils n’y ont vu que le business. »

« J’ai toujours fait attention à ne pas exposer ma fille »

Quand on lui parle de « Inespérée », un morceau dédié à sa fille, le rappeur est encore une fois plutôt bavard. Il évoque alors cette sur-médiatisation d’enfants de stars, et à quel point il a voulu éviter d’infliger ça à sa fille. « D’ailleurs, tu ne trouveras pas de photos d’elle sur Internet, c’était important pour sa mère et moi » assure-t-il. Alors bien sûr, il confirme : « C’est parfois un peu difficile d’assurer le rôle d’artiste et de père dans la vie quotidienne, quand tu vas faire tes courses etc… Faut être super vigilant avec cette volonté-là (…) Aujourd’hui ma fille a grandi, je pense qu’elle a pris la mesure de ce qu’on représentait à une époque et de pourquoi les gens me demandent des photos. »

« L’erreur que j’ai faite c’est que j’ai cru que tout le monde était fan de foot »

Enfin, Sinik est revenu sur son opus « Ballon d’Or », victime de nombreuses controverses à l’époque. Sur celui-ci, il n’a pas hésité à reconnaître ses tords, notamment quant à la spécialisation du disque qu’il sait aujourd’hui beaucoup trop axé sur le football. « Finalement, la musique et le football sont deux univers totalement différents, je l’ai payé fort, on a été attaqué. J’ai sûrement dû me laisser emballer par ma passion pour le football. »

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