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Culture

ZeratoR revient sur sa partie de TrackMania avec Emmanuel Macron : «Je ne voulais pas que ce soit en live»

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ZeratoR réagit à la “fracture entre les communautés Twitch” évoquée par le Joueur du Grenier

Après une séquence ayant fait grand bruit, où on le voit jouer à TrackMania avec Emmanuel Macron, ZeratoR s’est expliqué chez Samuel Étienne.

Ce samedi, ZeratoR et d’autres streamers ou joueurs d’E-sport français ont été invités à l’Élysée en marge de la tenue de la TrackMania Cup ce samedi 4 juin à Bercy. Si l’événement était retransmis en direct, c’est une séquence isolée qui a fait sourire sur les réseaux sociaux. On y voit ZeratoR, aux côtés d’Emmanuel Macron derrière un écran de PC. Ensemble, le Président et le streamer se livraient à une petite partie de TrackMania.

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ZeratoR : «Je ne voulais pas que ce soit en live»

Si la séquence a finalement vu le jour sur les réseaux, elle aurait dû être retransmise sur Twitch. Mais, comme ZeratoR l’a expliqué chez Samuel Étienne : «Moi, je ne voulais pas que le moment où je joue avec Macron à TrackMania apparaisse (ndlr. en live). Donc j’ai dit : « J’aimerais bien que ça ne soit pas streamé. Je veux bien le faire si vous voulez, mais j’aimerais bien que ça ne soit pas en stream s’il vous plaît. » (…) Je ne voulais pas que ce soit en live.»

S’il avait déjà précisé sa position sur Twitter, ZeratoR est donc revenu dessus chez Samuel Étienne. Et il en a aussi profité pour expliquer sa décision d’accepter l’invitation de l’Élysée. Une manière aussi de faire briller la TrackMania Cup, qu’il organise : «Au-delà d’Emmanuel Macron, moi j’ai un peu de respect pour la fonction présidentielle. Et j’avoue que, quel que soit le Président, je pense que j’y serai allé en vrai, avoue ZeratoR. Parce que j’étais plus en mode : « On y va pour faire briller la TrackMania Cup et développer notre secteur plutôt que de se dire : « Récupération politique »

ZeratoR : «On ne peut pas se permettre de se brouiller avec les pouvoirs publics»

Enfin, le streamer a profité de l’occasion pour répondre à certains reproches qui ont pu voir le jour sur les réseaux sociaux. Accusé de servir l’image d’Emmanuel Macron auprès des jeunes, ZeratoR a fait comprendre qu’il n’était pas en position de complètement refuser l’invitation : «C’est un peu compliqué de nous accuser d’avoir servi la propagande de l’État, d’avoir servi la propagande des législatives. Malheureusement, on ne peut pas se permettre de se brouiller avec les pouvoirs publics en organisant de l’événementiel. Pour l’instant on est dans cette réalité là dans l’E-sport. Et en fait malheureusement, je ne dirais pas qu’on a le choix. Mais honnêtement on ne peut pas vraiment se permettre de se passer de ce luxe là.»

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