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Musique

Aya Nakamura, SCH, Damso : combien touchent les artistes pour se produire en festival ?

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Damso : le QALF Tour, c'est fini
© @lou_bet

Eric Bellamy a levé le voile sur les cachets parfois astronomiques touchés par les artistes pour un show en festival. Ils vont de 1 000 à un million d’euros.

La saison des festivals s’achèvera bientôt et les auditeurs de rap en auront bien profité. À titre d’exemple, il suffit de jeter un coup d’œil à la programmation des Ardentes : Travis Scott, Kendrick Lamar, Ice Spice, SCH, Hamza ou encore Metro Boomin – dont le show a finalement été annulé à la dernière minute. On ne prend aucun risque en l’affirmant : le line-up était historique.

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Mais pour réunir un tel panel d’artistes dans son festival, autant dire que le chèque doit être à la hauteur. Streetpress a invité Eric Bellamy, directeur général de Nouëva Productions et tourneur de référence dans le paysage rap français, ainsi que d’autres professionnels de l’industrie musicale à en dire un peu plus sur les montants de ces chèques.

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Damso, SCH : en festival, des shows entre 150 et 350 000 euros

Forcément, les sommes investies dépendent de l’artiste dont on sollicite la présence et de sa renommée. Les «têtes d’affiche» comme Orelsan, Damso, Djadja & Dinaz ou SCH – «capables de remplir le Stade de France, la Défense Arena ou plusieurs Bercy» indique Streetpress – toucheraient entre 150 et 350 000 euros pour un show en festival. Aya Nakamura a par exemple reçu 350 000 euros pour un live en 2023.

Un peu en dessous, des Gazo ou Josman – «capables d’enchaîner la tournée des Zéniths» – tourneraient plutôt entre 40 et 100 000 euros. Les plus petits artistes, de leur côté, toucheraient entre 1 000 et 30 000 euros. Attention : l’argent n’est pas destiné qu’à l’artiste mais aussi à ses équipes. Il couvre les transports, logements, scénographies et autres missions de production.

La côte des rappeurs augmentent

Si les Ardentes, qui auraient déboursé près de 8 millions d’euros pour leur programmation en 2023 selon l’enquête, ont fait le choix d’une line-up quasi uniquement composée de rappeurs, ceux-ci sont aussi davantage sollicités dans les différents festivals. Un reflet logique de leur domination dans les top d’écoutes quotidiens, qui implique l’intégralité du mouvement. Rares sont les festivals à résister à la tentation des rappeurs, programmés de plus en plus tôt, aussi grâce à la hausse de notoriété fulgurante de certains.

Surtout, la domination du rap glisse de plus en plus du streaming vers le remplissage des salles : là où ceux capables de remplir un Bercy se comptaient sur les doigts de la main il y a encore quelques années, ils ont été nombreux à se présenter dans l’enceinte parisienne ces derniers mois. Une preuve non seulement de leur côte de popularité, mais aussi de leur influence sur le taux de remplissage d’un festival. Un argument supplémentaire pour faire grimper les prix : dans une précédente enquête publié en 2020, StreetPress estimée le prix d’une tête d’affiche comme Nekfeu à 100.000€. La somme aurait donc triplé en trois ans.

Dans le reste de l’actualité, Ice Spice critiquée pour avoir fait twerker une ado de 16 ans dans son dernier clip.

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