«Booba essaie de capitaliser sur tout ce qu’il sait faire»

Yves Couant, co-réalisateur de Booba, enquête sur un bad boy, s’est exprimé sur les dessous de son reportage, relevant, entre autres, les embûches rencontrées lors de la réalisation.  

Pour promouvoir son nouveau service de VOD, BFM TV a réalisé un reportage événement sur Booba. Dans celui-ci, on découvre plus en profondeur son portrait de businessman et ses récentes activités, notamment le combat contre Kaaris. Yves Couant, co-réalisateur, a livré quelques coulisses du reportage lors d’un entretien à Télé-loisirs. Précisément, notamment, que Booba a pris énormément à coeur le projet d’un octogone contre Kaaris, qui représentait une manne financière gigantesque.

«Il s’est investi à fond dans le projet, allant jusqu’à donner des conseils au promoteur pour bien organiser l’événement et faire du buzz, décrit Yves Couant. Il espérait gagner beaucoup avec ce combat, en terme de billetterie, de produits dérivés, de sponsoring. C’est la quintessence du capitalisme. Il essaie de capitaliser sur tout ce qu’il sait faire». Pour rappel, le combat aurait pu rapporter, au total, 12 millions d’euros, répartis entre les différents acteurs du projet : les deux artistes ainsi que le promoteur.

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«Booba a signifié assez vite qu’il n’était pas pour ce reportage»

Appuyant sur cette personnalité de businessman aguerri, l’enquête a également estimé la fortune de Booba, entre 40 et 60 millions d’euros. Une évaluation réalisée par Éric Tréguier, journaliste spécialisé pour le magazine Challenges : «Il est arrivé à cette estimation en compilant un certain nombre de données, issues des ventes de disques, des concerts et ses nombreuses activités. Avec cette difficulté que Booba vivant pour partie aux Etats-Unis et pour partie en France, il est compliqué d’avoir des chiffres précis». L’artiste avait lui-même réagi à cette estimation.

Enfin, Yves Couant et l’équipe de réalisation s’est également heurtée aux contraintes imposées par Booba lui-même : l’artiste s’est opposé à la réalisation du reportage, publiant même un message sur son compte Instagram pour prévenir sa communauté. «Booba a signifié assez vite qu’il n’était pas pour ce reportage, et cela a dissuadé certains de nous parler. Un type de contraintes assez classiques, lorsqu’on dresse le portrait d’une personnalité». 

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