Booba s’en prend à David Guetta pour une raison particulière : «Ça va mal se terminer»

Booba a interpellé David Guetta sur Twitter après ses propos sur l’intelligence artificielle. L’auteur d’ULTRA ne partage pas – du tout – son avis. 

Encore une fois, dans l’actualité, rien n’échappe à Booba. Cette semaine, le rappeur a réagi à l’un des sujets brûlants du moment : l’intelligence artificielle. Ou plus précisément, la place qu’elle est vouée à occuper au coeur de la création musicale. Ce sont les propos de David Guetta qui l’ont fait réagir : lors d’un entretien pour Rolling Stone, le DJ français a avoué ses craintes devant la montée croissante de l’IA qui pourrait, selon lui, «éliminer les artistes».

«En fin de compte, nous faisons tous ce que nous avons appris, la différence, c’est que l’IA sera capable de tout apprendre», précise-t-il dans des propos traduits par Presse-Citron. «Alors bien sûr, l’IA va gagner à la fin parce que vous pourrez dire : “Je veux faire un disque de soul ”, et l’IA aura toutes les progressions d’accords soul de l’histoire, avec le pourcentage exact de celles qui ont le plus de succès, et la tonalité qui est la plus favorable pour cette progression d’accords».

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Booba et la tumultueuse question de l’IA

Le compositeur est même particulièrement fataliste : «Vous ne pouvez pas lutter contre cela. C’est impossible, et je pense donc que de plus en plus, ce sera une question de goût et pas seulement d’aptitudes techniques». Un avis que Booba ne partage pas du tout : «Dis pas n’importe quoi toi !», commence-t-il sur Twitter. Avant de défier son confrère : «Essaye de nous pondre un hit en 2023 avec ton IA, on attend. Nous fais pas ton Steve Jobs ici, ça va mal se terminer».

Dis pas n’importe quoi toi!!! Essai de nous pondre un hit en 2023 avec ton ia on attend 😂👍🏾 Nous fait pas ton Steve Jobs ici ça va mal se terminer! 🙌🏾 @davidguetta #selon pic.twitter.com/AiJilppVoT

— Booba (@booba) July 27, 2023

En réalité, David Guetta s’est déjà essayé à l’IA : il y a quelques mois, il avait introduit un faux Eminem sur un titre. Générés artificiellement, la voix et le flow de l’artiste se calquait sur ceux du rappeur américain. Au-delà de la ressemblance stupéfiante de l’outil, le morceau de David Guetta – qui n’est jamais sorti officiellement, il a seulement été joué sur scène – pose des questions plus vastes, sur les droits d’auteur mais aussi d’éthiques.

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