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Cinq choses à retenir de « VII », le premier album de Koba LaD

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Cinq choses à retenir de "VII", le premier album de Koba La D

Le 28 septembre dernier, Koba La D, le jeune rappeur d’Évry a sorti son premier album VII, voici cinq choses à retenir sur son opus. 

À seulement 18 ans, Koba La D commence à percer tranquillement mais sûrement et s’impose (déjà) comme un des meilleurs espoirs de la nouvelle génération. Le rappeur aux influences américaines, à la Migos et à Chief Keef dont il est fan, ne cesse de surprendre. À la voix vaporeuse et ses instrumentales trap, l’enfant du 9.1 agrandit de jours en jours son audience avec son nouvel album VII, qui rencontre un joli succès, à quelques jours de sa sortie.

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1. Bât. 7, une partie de lui-même

Originaire d’Évry, le jeune rappeur a pour habitude de se poser nuits et jours en bas du bâtiment 7 de son quartier. Il précise même que cet endroit représente toute sa vie. Selon lui, c’est grâce à son quartier qu’il a commencé à rapper, car il zonait toujours au même endroit et c’est comme cela que les freestyles ont fusé. C’est pourquoi le titre de son album est un sept en chiffre romain VII, en référence à son bâtiment.

2. Survivre à la rue, mode d’emploi

Étant lui-même un jeune de quartier, Koba La D étale son street knowledge pour avertir les plus jeunes. Admiratif de son quartier comme dit précédemment, ce n’est pas pour autant que l’artiste dépeint une réalité enrobée de fleurs bleu, bien au contraire. Il se livre dans cet album sur la difficulté d’avancer et de s’élever lorsque l’on vient de banlieue comme la sienne. Proche du rap conscient, Koba La D livre une prestation où il ne s’était que trop peu exercer. Une palette de productions intéressantes qui nourrit un peu plus le charme du rappeur.

3. L’inspiration dans la fumée

Grand amateur de « sandwichs », Koba La D ne s’en cache pas. Partout où il va, le pet et la bouteille de Jack Daniel’s au miel l’accompagnent. Il avoue avoir à Booska-P avoir enregistré le morceau « OYÉ » en étant complètement défoncé, limite à ne plus contrôler ses lyrics. En tout cas, il avoue à peine se souvenir de ses sessions studios. Cela n’en reste pas moins l’un de ses meilleurs titres. Un parallèle peut-être fait de manière légitime avec Guizmo, lui-aussi adepte des deux composants.

4. « Moments Durs », son titre préféré

Selon un entretien de l’artiste pour Rapelite, « Moments Durs » est son morceau préféré XVII. Il évoque les moments difficiles de la vie qu’il a subit notamment face à son ancienne vie de dealer où tout son argent était gagné illégalement, or aujourd’hui grâce à sa musique, il devient meilleur. Il fait référence également à la vie dans les quartiers, les descentes de police, l’argent sale, quoiqu’il en soit un texte poignant et émouvant de la vie d’un jeune de 18 ans vivant en banlieue.

5. Un remake de « La Haine »

Pour la promo de son album, Koba La D a préparé un trailer aux couleurs du film « La Haine » en reprenant la célèbre phrase de fin :

« C’est l’histoire d’un homme qui tombe d’un immeuble de 50 étages. Le mec, au fur et à mesure de sa chute, il se répète sans cesse pour se rassurer : « Jusqu’ici tout va bien… Jusqu’ici tout va bien… Jusqu’ici tout va bien. » Mais l’important, c’est pas la chute. C’est l’atterrissage. »

Le jeune rappeur a donc utilisé mot pour mot cette célèbre réplique pour annoncer la cover de son album VII où on le voit sauter 50 étages et l’image qui s’arrête pendant la chute, nous offrant ainsi la pochette de son opus. Une idée plutôt audacieuse.

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