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Musique

Daft Punk : l’un des membres raconte l’histoire des casques de robots

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Daft Punk : les inspirations derrière les casques de robots
David Black

Thomas Bangalter, ancien Daft Punk, est revenu sur l’origine de leurs casques mythiques et leur place dans l’univers du duo 

Les casques de robots ont fait partie de l’attirail iconique des Daft Punk durant toute la durée de leur carrière. S’ils étaient apparement assez inconfortables, l’idée de jouer visages masqués a fasciné le public et joué un rôle décisif dans l’imagerie du groupe. Récemment interviewé par la BBC, Thomas Bangalter a retracé la genèse de ces identités robotiques.

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Un mélange d’inspirations 

Comme l’a révélé Thomas Bangalter, l’artiste a toujours été fasciné par le cinéma, en particulier par les films d’horreur et de science fiction comme Phantom of Paradise. Les casques de robots seraient ainsi venus d’un mélange pêle-mêle entre ces esthétiques, mais seraient aussi inspirés de l’anonymat des scènes rave et underground.

Avant que les casques ne soient fabriqués, les Daft Punk jouaient déjà la carte du secret. Thomas Bangalter a notamment raconté : «Notre manager Pedro Winter [à l’époque d’Homework] blague souvent sur le fait qu’avant les séances photos on allait dans des magasins de fêtes chercher des trucs improbables et on s’amusait à se cacher derrière des masques en plastiques». Il a également révélé que quelques années auparavant, lors d’un de leurs premiers concerts à Marseille, son acolyte Guy-Man de Homem-Christo aurait même passé une partie du show caché sous la table de mixage.

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Lire aussi : Cet ancien membre de Daft Punk explique les raisons de la séparation du groupe

Plus que des masques, de véritables personnages

À partir de l’album Homework, les personnages de robots ont commencé à prendre vie : «C’était une idée bizarre et ni moi, ni Guy-Man ne pouvions imaginer que ça prendrait de telles proportions», témoigne Thomas Bangalter. Les masques ont été le signe distinctif des Daft Punk, à la manière du maquillage de Kiss, jusqu’à devenir un symbole comme l’a confirmé Banglater : «C’est marrant parce qu’il y a eu plein de générations [de masques] et certains sont très rouillés ; c’est là que tu te rends compte que du temps s’est passé».

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Au-delà de l’aspect esthétique, les casques des Daft Punk ont aussi participé à construire un fil narratif avec ces personnages mi-robots, mi-humains, comme en témoigne leur long-métrage Electroma, sorti en 2006.

Thomas Bangalter a d’ailleurs beaucoup insisté sur cette dimension de storytelling : «C’était drôle de commencer l’aventure comme ça, de créer ce scénario et de brouiller cette ligne entre la fiction et la réalité parce que c’est comme créer un film sans caméra. (…) Tu as une idée comme ça à 25 ans et tu te dis pas “ouais on va juste construire des masques de robots et se déguiser en robots jusqu’à notre mort”» a-t-il conclu en riant.

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