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Gims n’en peut plus du terme “urbain” : «Il faut arrêter avec ça»

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© Fifou

Gims a pris la parole sur son compte Instagram, ce mercredi, pour critiquer l’appellation “urbaine” dans l’industrie musicale.

C’est un terme qui pose problème depuis de longues années, mais qui persiste au sein de l’industrie musicale. L’appellation “urbaine”, qui englobe schématiquement le rap et ses proches satellites, a été vivement critiquée par Gims lors d’une longue story publiée ce mercredi. Tout part d’un constat : «J’étais sur le top 50 Spotify, c’est une dinguerie : c’est l’urbain clairement qui domine, et depuis des années, commence Gims. Le top 50, c’est quasiment que de l’urbain. Et de l’urbain français en plus, avec les Américains de temps en temps».

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Une catégorisation qui pose toutefois problème au rappeur. «Ce terme là, “urbain”, il est trop réducteur, ajoute-t-il. Ça pose problème, parce que du coup, ils nous mettent dans des catégories. Ce truc d’album urbain, c’est comme si on disait “c’est le sous-album de l’année”, ça renvoie à ça, c’est péjoratif. Il faut arrêter avec ça, “album urbain”, “artiste urbain”». Plus que ça, Gims appuie sur la définition abstraite de l’expression : «Que veut dire “urbain” finalement ? Ça nous renvoie vers quelque chose de réducteur, de plus petit, alors que dans le top 50 Spotify, 90% des sons, ce n’est que du rap».

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Gims : «Ces gars-là doivent être aux Victoires de la musique»

Il regrette également un certain contraste entre les classements sur les plateformes streaming et la représentation du rap dans l’industrie : «Moi je suis joué partout, toutes les radios, toutes les TV, et j’en suis très content, dit-il. Mais ce n’est pas le cas de tout le monde. Quand tu vois Gazo ou Naps qui sont en train de tout casser en ce moment, ce n’est pas normal. Ces gars-là doivent être aux Victoires de la musique». 

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Gims prend ainsi l’exemple de la cérémonie française, précisant que l’album lauréat doit être celui «qui a le plus tabassé, vendu, choqué les gens. On ne peut pas faire gagner l’album “urbain” de l’année après avoir fait gagner l’album de l’année». En réalité, l’appellation des “musiques urbaines” a disparu depuis 2019 : à partir de 2020, un seul album est récompensé, toutes catégories et genres confondus.

En revanche, la cérémonie a inclus des prix dédiés aux album et artiste les plus streamés, qui revient régulièrement aux artistes dits “urbains”, sonnant comme une sorte de lot de consolation. En 2022, c’est Aya de Aya Nakamura et JVLIVS II de SCH qui avaient été célébrés, le rappeur marseillais signant d’ailleurs un discours dénonciateur compte-tenu de l’absence de certains de ses confrères. De son côté, Gims a conclu sa tirade par une envie : «Je veux organiser mes Victoires de la musique, je fais un appel d’offre là, en direct, je m’adresse aux milliardaires français». Aussi : en plein concert, Oli fait monter un sosie de Bigflo sur scène

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