«Je voulais faire un truc plus engagé» : Orelsan parle de ses prises de position sur “Civilisation”

Orelsan est revenu sur les prises de position plus ou moins politiques qu’il avait choisi de défendre sur Civilisation.

La sortie de Civilisation imposait le retour triomphal d’Orelsan par un premier single explosif, “L’odeur de l’essence”. Il y dressait un portrait du monde, de la perversion des politiques à la responsabilité des médias, en passant par l’écologie, la méfiance générale et la lâcheté humaine. Une tirade très forte et engagée, qui n’avait pas manqué de rappeler à ses auditeurs l’ère de “Suicide social”. Invité par Spotify sur Mots de tête, Orelsan, qui a également évoqué la suite de sa carrière, s’est expliqué sur ses prises de position et les intentions qui se cachaient derrière celles-ci.

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Orelsan : «Je ne suis même pas vraiment sûr de mes points de vue»

«C’est conscient dans le sens où il va y avoir un rapport à la société, on le sent, raconte-t-il. Là ou avant, genre dans Perdu d’avance, je ne m’incluais limite pas dans cette société. Sur cet album, je voulais faire ça aussi, faire un truc un peu plus engagé. Même si au final, je n’ai pas les solutions, ni rien. Et chacun voit ce qu’il veut dedans. Mais c’est vrai que j’avais envie de parler un peu d’autre chose que juste de moi». Des paroles qui avaient même interpellé Emmanuel Macron, ainsi que Gringe, dont la réaction avait beaucoup marqué Orelsan.

«Quand il s’agit de dire des trucs très très sérieux et très réfléchis sur la société, souvent, dans une interview, tu n’as pas spécialement la place déjà, ajoute l’artiste. Et puis je ne suis même pas vraiment sûr de mes points de vue, en fait». Finalement, c’est à travers sa musique qu’Orelsan a trouvé le parfait écrin pour partager ses pensées. «Je suis un artiste, résumait-il récemment à Le Soir. Ce n’est pas de la science mais du ressenti. Je prend des sentiments à droite à gauche, et c’est comme ça que je forge ma propre opinion».

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