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La Fouine raconte son passage en prison : «Quand je suis arrivé dans ma cellule, j’étais trop content»

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La Fouine s’est confié sur ses passages en prison et comment la musique a été un échappatoire. 

De passage dans l’émission Oui Hustle auprès du Chairman, La Fouine est revenu sur son adolescence, ses passages en prison et la manière avec laquelle il a pris du recul sur cette période. «La première fois que je suis arrivé en prison, j’avais 16 ans, rembobine le rappeur. J’avais fait un vol avec arme. Je suis arrivé dans ma cellule et j’étais trop content. Je me suis regardé dans le miroir, j’ai fait une pause carrément, j’étais heureux d’être là».

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Le rappeur avoue qu’il était fier, tout simplement parce qu’il devenait comme ses modèles. «J’étais heureux, parce que j’allais ressembler au grand frère du quartier que j’aimais tant, sourit-il. Et j’étais bien. Tu te rends compte l’état d’esprit ? Quand j’y repense aujourd’hui, il y a un petit qui est en train de niquer sa vie, et qui est content parce qu’enfin il va ressembler à ses modèles». La Fouine a enchaîné plusieurs aller-retours en prison à l’époque, y compris lorsqu’il était mineur.

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La Fouine : «La musique, c’était ma grande passion»

Une situation qui a aussi énormément impacté sa mère. «Un jour, je ne dors pas chez moi pendant deux jours, se souvient-il. Ensuite, la police se déplace chez moi – parce qu’il n’y avait pas de téléphone portable à l’époque -, cogne à ma porte et dit : “Votre fils est en garde à vue”». Des mots qui ont rassuré la mère de l’artiste. «Quand je suis rentré chez moi, je pensais que ma mère allait me frapper, ou allait vraiment être en colère contre moi. Et elle était soulagée en fait. Elle m’a dit : “Quand la police est venue frappée à la porte et qu’elle nous a dit que tu étais en garde à vue, j’étais très heureuse et soulagée. Parce que je pensais que tu étais mort ou à l’hôpital».

Finalement, l’auteur de Drôle de parcours a trouvé une porte de sortie grâce au rap. «La musique, c’était ma grande passion dans la vie, mon jardin secret, confie La Fouine. J’osais jamais dire que j’en faisais, j’avais l’impression qu’à chaque fois que j’en parlais, je laissais un peu plus passé ma chance. C’est bizarre, mais pour moi, il n’y avait qu’une seule façon de l’annoncer, c’était à la télé, à la radio, et dans les bacs». Une passion qui a finalement amené une superbe carrière. Dans le reste de l’actualité, Le Palmashow déteste ses propres sketchs sur ce thème : «Ils sont tous à chier».

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