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Orelsan a-t-il demandé à supprimer des passages de “Montre jamais ça à personne” ?

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Orelsan : une version de “Civilisation” comptait 4 titres inédits

Clément Cotentin s’est confié sur Montre jamais ça à personne et les consignes de son frère, Orelsan, qui est resté relativement souple sur le montage. 

Finalement, le titre de la série-documentaire dédiée à Orelsan n’aura jamais été suivi. De passage dans l’émission Un bon moment avec Kyan Khojandi et Navo, Clément Cotentin s’est confié sur le montage de Montre jamais ça à personne et les éventuelles exigences de son frère à propos de certaines scènes. Et c’est simple : le réalisateur confie n’avoir eu aucune consigne. «Il a vu deux fois les épisodes, mais vraiment en tant que spectateur, relate-t-il. Mais en plus, pour lui, l’expérience était tellement ouf de se voir, que je pense qu’il n’a pas trop analysé le truc dans le détail».

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Clément Cotentin : «Je pensais qu’Orelsan serait plus dans le montage»

Si Clément Cotentin pense avoir parfois exclu quelques vannes «un peu border» mais sans intérêt, il a été laissé en autonomie dans la création de la série-documentaire. Toutefois, il s’est lui-même fixé une seule limite : l’intime. «Il y avait une belle séquence avec ma grand-mère, se souvient-il. On était chez elle, près d’un piano, avec des photos de jeunesse et puis elle parle de nous, les larmes aux yeux. Ça faisait trop : “J’essaye de tirer la larme aux gens”, c’était trop bizarre. C’était trop perso en fait. C’était ça la limite : quand on tombe dans la vie privée, ce n’est plus intéressant».

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Clément Cotentin a fini par retirer la séquence, justement pour éviter de trop flirter avec cette frontière. «J’étais super content qu’elle me dise ça, mais ce n’était pas intéressant pour les gens, ajoute-t-il. Si je faisais un film “égoïste”, ce ne serait sympa pour personne». Mais à part cet exemple, et une autre séquence non-retenue de son propre chef, le frère du rappeur explique avoir été indépendant : «Les gars sont assez fous pour m’avoir laissé filmer, monter, en les voyant vite fait, sourit-il. D’ailleurs, à la base, je pensais qu’Orel serait plus dans le montage».

Finalement, même s’ils cherchent à avoir un contrôle précis de leur image, Orelsan et son équipe, Skread et Ablaye, sont aussi capables de décharger. «Ils laissent les gens faire leur art, une fois qu’ils ont confiance, qu’ils voient où tu veux aller».

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