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SEB parle de son documentaire : «C’est de la vitrine, on n’est pas payés»

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© Laura Gilli (@laurag_photo)

SEB vient de lever le voile sur son nouveau documentaire au Kirghizistan. Il a expliqué comment était financée cette catégorie de vidéo.

Il y a plus de trois ans, SEB s’envolait pour la Papouasie occidentale et dévoilait à l’issue de son voyage un documentaire intitulé “La vraie aventure”. Très récemment, le vidéaste a renfilé son sac à dos pour faire découvrir à sa communauté le Kirghizistan, dont certaines coutumes ont choqué une poignée d’internautes. Mais comment finance-t-on un tel projet ? Interviewé par Konbini, SEB a détaillé le modèle économique de ce format long.

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“SEB AU KIRGHIZISTAN” a en fait été réalisé en partenariat avec NordVPN, le petit favori des streamers. «Le modèle économique que j’ai aujourd’hui m’oblige à sponsoriser ça de cette manière-là, explique SEB. On aurait aimé avoir des financements différents, comme le CNC (Centre national du cinéma et de l’image animée). Mais l’argent public a dit : le sujet n’est pas assez intéressant». Le CNC peut en effet couvrir un pourcentage donné du coût définitif d’une œuvre, selon certains critères d’éligibilité à différentes aides.

SEB sur le financement de son docu : «C’est de la vitrine, on n’est pas payés»

SEB : «C’est de la vitrine, on n’est pas payés»

«Aujourd’hui, je ne vis que de sponsos», admet SEB. Son format le plus populaire, “histoire d’un artiste”, n’est même pas monétisé, confiait-il déjà récemment dans une interview. «Ce sont les partenariats long terme, grâce à ces vidéos-là, qui me permettent d’avoir la confiance de certaines marques pour produire un truc pareil. Sachant que c’est de la vitrine. Parce que nous, là-dessus, on n’est pas payés». En fait, SEB va même jusqu’à affirmer que le coût de production du documentaire était encore supérieur au financement dont lui et son équipe ont disposé.

Pourquoi alors prendre de tels risques ? «On fait de la vitrine parce que ce sont des projets qui permettent de montrer aussi ce qu’on sait faire. Ce qu’on aimerait pouvoir faire. Donc évidemment, quelqu’un comme NordVPN qui nous aide, ils sont placés directement comme des producteurs. C’est autant un pari pour eux que pour nous». Quand bien même, cela reste un «test». «Le premier documentaire, on l’a fait avec TF1 Production. c’était avec d’autres institutions, une autre manière de voir le truc. Là, c’était un choix. Si je dois passer du message et parler aux gens de la manière dont je veux le faire, c’est vrai que si je suis sur mon terrain, c’est toujours plus cool». SEB a d’ailleurs ajouté être déjà en train de plancher sur le dernier volet de sa trilogie documentaire.

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