Suivez-nous

Musique

Les trois trucs à retenir des Victoires de la Musique

Publié

le

Hier soir s’est déroulée l’édition 2019 des Victoires de la Musique à la Seine musicale. Contestée les années précédentes, la cérémonie a, cette fois-ci, offert un panorama grandiose de la musique française. Et ça, c’est cool.

Victoire pour les Victoires

Après plusieurs éditions contestées, notamment l’année passée, la prestigieuse cérémonie française attaquait 2019 avec de lourdes appréhensions. De moins en moins populaire, jugée comme étant terriblement sectaire, les enjeux de cette nouvelle édition étaient de taille. Et ça commençait plutôt bien puisqu’était annoncée, en amont, une toute nouvelle catégorie « Rap ». Parmi les autres nommés, on coupait un peu l’alchimie « bobo » des dernières années pour sortir le tapis rouge à ceux qui forment l’industrie musicale française. Boulevard des Airs, Aya Nakamura, Damso ou Angèle dans la même salle : le défi était plutôt respecté.

Publicité

La revanche de Damso

On en a déjà parlé en long, en large et en travers, mais un bilan s’impose. Déjà, Damso est venu, et ça c’est cool. Alors qu’on pouvait s’attendre à un évident boycott, le courant ne passant pas forcément entre le rappeur belge et les Victoires, Damso était bel et bien là, et c’était top. D’autant plus qu’il est reparti avec le tout premier trophée félicitant l’album « Rap » de l’année. Animé d’un avant-gardisme certain, l’artiste a reconnu les belles intentions des Victoires pour rendre au hip-hop ce qui lui est dû : sa gloire actuelle. L’artiste a ensuite foulé par deux fois la scène des Victoires pour interpréter successivement « Feu de bois », puis « Rêves bizarres » avec Orelsan. Là encore, une belle surprise, tandis que la cérémonie, en prime-time sur France 2 a souvent été accusée de lisser ses artistes, pour s’accommoder de manière évidente à la chaîne. Ce ne fut pas le cas, et tout le monde en ressort plus fort.

Une fête de famille

C’est dans une convivialité familiale que s’est déroulée cette jolie petite camaraderie. D’abord avec la géniale interprétation d’Orelsan pour son titre « Défaite de famille ». L’artiste s’est démultiplié dans le public pour offrir au téléspectateur une imagerie dérangeante et particulière. Puis, sont venus entre frère et sœur Roméo Elvis et Angèle pour défendre leur titre « Tout oublier ». La fratrie belge est d’ailleurs repartie avec le trophée de la production audiovisuelle de l’année pour leur clip éponyme. Enfin, dernière performance de taille avec Bigflo et Oli et leur titre « Rentrez chez vous ! ». Debout sur une estrade, les deux frangins toulousains ont livré cinq minutes d’intense émotion avec le titre le plus poignant de La vie de rêve, leur dernier opus.

Commentaires

Leave a Reply

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *