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Alkpote se confie sur ses tentatives loupées sur “Ogre” : «Dieu merci, ça n’a pas pris»

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Alkpote est revenu sur son album Ogre, dans lequel il a tenté certaines choses qui ont loupées. Une responsabilité qu’il se partage avec sa maison de disques.

Le 3 février dernier, Alkpote a rajouté une ligne de plus à sa gargantuesque discographie. LSDC, ou Le Spectacle Doit Continuer, est le treizième disque de sa carrière et pourtant on se plaît toujours autant à découvrir et essayer de deviner ses multi-syllabiques aussi sales que géniales. À cette occasion, L’Empereur s’est même retrouvé sur Waze pour le plus grand plaisir des automobilistes. Récemment, il a accordé une interview à Libération, dans laquelle il est revenu sur l’ambiance générale de ce nouvel opus : «C’est un retour à mes premiers amours» avoue t-il.

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Il y a une raison à ça. Ogre, sorti au beau milieu de l’été 2021, détonnait un peu dans sa discographie. Plus ouvert, cet album laisse quelques regrets à son auteur :  «Sur Ogre, j’ai tenté des choses qui ne me ressemblent pas. (…) J’ai écrit “Belles” comme ça, en cinq minutes. Si ça avait marché, j’aurais arrêté tout le rap que je fais, toutes les rimes techniques à la con, et je n’aurais plus fait que des chansons en cinq minutes, siffle Alkpote. Dieu merci, ça n’a pas pris». Un échec qui lui aura donc presque profité, Alkpote se sentant à nouveau libre de faire ce qu’il maîtrise : «Là, je suis revenu à ce que je sais faire de mieux. Les instrus que j’aime sont sombres, je suis quelqu’un de sombre, je l’ai toujours été».

À lire aussi : parlons de la drôle de déclaration d’amour d’Alkpote aux femmes dans “Belles”.

Alkpote : «Ténébreuse Musique reprend le contrôle des opérations»

Loin d’Alkpote l’idée de se dédouaner complètement de ces morceaux. Mais selon lui, sa maison de disques y est aussi pour quelque chose : «Je l’assume quand même, chaque rime, c’est moi. “Belles”, c’est moi, il y a un aspect de moi assez… disons, amusant. J’aime être un divertisseur. Pour Ogre, la maison de disques savait bien qu’avec mon rap obscur, les chiffres étaient limités. Alors ils m’ont encouragé dans une autre direction. Ils ne pensaient qu’aux chiffres, tance Alkpote. Et au final, ça a fait moins que d’habitude. Ils se trompent dans leurs calculs, estime t-il. Ils ont moins de bouteille que moi dans le rap, ce sont des petits jeunes, ils viennent d’arriver».

«Maintenant, c’est moi le producteur, poursuit Alkpote. La maison de disques ne fait que distribuer et c’est moi qui ai le dernier mot. Comme sur Inferno, comme jadis. Ténébreuse Musique reprend le contrôle des opérations». Et ce, quitte à s’impliquer entièrement dans les processus : «Je repasse les coups de fil, je suis à l’ordinateur à envoyer les mails, je rejoue le rôle du secrétaire, j’ai remis le tablier de boucher» Et Alkpote de conclure : «Je suis derrière les fourneaux, nu sous le tablier». Pour notre plus grand plaisir.

Dans le reste de l’actualité, Dinos n’aime pas ce titre culte de sa carrière : «Je n’ai jamais aimé ce morceau».

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