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Damso : ces clips jamais publiés (et il y en a beaucoup)

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Damso : ces clips jamais publiés (et il y en a beaucoup)
© Ojoz

Comme d’autres artistes, Damso a en stock de nombreux clips qui n’ont finalement jamais vu le jour. On les a recensés.

Quand on réfléchit à clipper un morceau, il arrive souvent qu’une idée soit abandonnée en cours de route. Mais avec Damso, c’est presque le quotidien. Et son perfectionnisme aura eu raison d’un nombre incalculable de visuels ultra-léchés qu’on n’aura (quasi) jamais l’occasion de voir. On a fait une petite liste pour s’en faire une idée.

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Sur Batterie faible

Alors bien sûr, on a eu le droit à quelques clips impeccables pour la promotion de Batterie faible : “Débrouillard”, “BruxellesVie”, “Graine de sablier” et même “Amnésie”, même s’il n’aura finalement pas fait long feu. Mais il s’avère que deux autres morceaux du projet avaient également eu droit à leur illustration : “Quotidien de baisé” et l’historique “Autotune”.

Si Batterie faible voit le jour le 8 juillet 2016, c’est bien un an plus tard, le 14 juillet 2017, que Damso ressort le clip de “Quotidien de baisé” de manière imprévisible. «Archives», écrit le rappeur. Le clip suit une de ses soirées, animée par une atmosphère oppressante et par l’apparition de plusieurs membres de son entourage. Son abandon s’explique peut-être par le fait qu’il paraît moins ambitieux que ses collègues, presque daté.

Quant au visuel de “Autotune”, oui, il existe bel et bien. Et certains chanceux ont pu le découvrir projeté sur grand écran lors d’occasions particulières… en 2017, par exemple, quand Damso l’a interprété et diffusé en fond pendant un concert à Forest National, en Belgique. Si la qualité n’est pas vraiment optimale, on y retrouve bien le récit de cette relation tumultueuse dans un ton érotique et crépusculaire. Un clip qui aurait pu décupler encore davantage l’impact du morceau culte au sein de son hôte, Batterie faible.

Sur Ipséité

Concernant Ipséité, il semble que la stratégie de l’album ait été modifiée par son évolution. Un peu plus de quatre ans après sa sortie, le réalisateur Léo Bigiaoui dévoilait des images exclusives des clips de “Kiétu” et “Nwaar Is The New Black”, provoquant une avalanche de réactions de la part des internautes . «L’idée était de réfléchir à la DA globale du projet et de proposer à Damso un mood duquel découleront tous les clips et la cover, expliquait-il sur un post Instagram. Nous avions donc pensé les clips comme une suite d’histoires».

D’abord, “Nwaar Is The New Black” présente Damso «comme un personnage solitaire et introspectif, à la fois emmuré dans son passé – symbolisé par le château – et revanchard, car l’homme a des comptes à régler». Une vidéo aux nuances froides de bleu au bout duquel «Damso rentre dans une pièce dont on ne découvre qu’une fuite de lumière au sol, chaude et enveloppante».

«L’histoire de “Kiétu” fait son nid dans cette même pièce, un cocon singulier, étrange, ajoute Léo Bigiaoui. L’atmosphère du lieu laisse présager un drame. Nous avons écrit le scénario au fur et à mesure de longs échanges avec Damso. Notre principale source d’inspiration est son tatouage sur le torse». Un concept finalement abandonné : le premier clip d’Ipséité sera celui de “J Respect R”, et celui de “Nwaar Is The New Black” sera réalisé par James Cam’rhum.

Et le dernier oublié de l’opus : “Gova”, qui a bien eu droit à un clip enregistré mais jamais dévoilé. Certains auditeurs auront – tout comme celui de “Autotune” – l’occasion de le découvrir au Forest National, en 2018.

Sur QALF

Sur Lithopédion, puis QALF et QALF infinity, soit Damso a choisi de gamberger un peu moins, soit on n’est pas au courant de tout. En tout cas, QALF compte bien un clip enregistré mais jamais publié : celui de “MOROSE”. Réalisé par Lou Escobar, le rappeur s’en justifiait dans une story Instagram peu après la sortie de l’album. «On l’a tourné mais je n’étais pas satisfait, donc il n’est pas sorti».

Et les cas un peu particuliers…

Si on met de côté tous ses projets perso, Damso compte dans sa carrière d’autres clips à l’histoire bien particulière. C’est le cas de “Tueurs” par exemple. En 2017, l’auteur de Batterie faible participait au line-up de la bande originale du film éponyme aux côtés de Hamza, Caballero & JeanJass ou encore Roméo Elvis. Et le réalisateur du thriller belge, François Troukens, a finalement choisi de donner au titre “Tueurs” un clip.

«J’ai tout de suite trouvé que Damso avait un truc d’acteur», expliquait-il à Focus Vif à l’époque. Alors pas question d’un visuel lambda, il s’agit carrément d’un court-métrage intitulé Bang! Bang!. Damso y apparaît aux côtés notamment de JoeyStarr, dans une histoire de gangsters inspirée du film de “Tueurs”. Différents médias belges avaient alors proposé de le visionner en avant-première sur leurs sites, mais son accessibilité est restée très limitée jusqu’à ce que certains internautes le partagent sur la toile.

Et le dernier clip jamais publié de la liste, c’est celui de “Tricheur”… même si on ne saura peut-être jamais vraiment s’il existe pour de vrai. Peu après la sortie de Les étoiles vagabondes, un mystérieux cliché a fait son petit bout de chemin sur les réseaux sociaux. On y voit Nekfeu et Damso autour d’une tierce personne, pas encore identifiée. Selon les rumeurs (qui sortaient toutefois de nulle part), il s’agissait là d’une photo capturée lors du tournage du clip de “Tricheur”. Problème : non seulement le cliché est dénué du moindre contexte mais, plus de trois ans après, on attend toujours ce fameux visuel. Et notre patience a des limites.

Dans le reste de l’actualité, 3 punchlines ratées du rap français.

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