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Musique

« La Terre et le sang », l’haletant film d’action Netflix à la française

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© Netflix

Avec La Terre et le sang, Julien Leclercq a transformé une scierie vétuste et familiale, en film d’action vitaminé et sanglant pour Netflix.

Niché dans une scierie perdue au coeur d’un vaste étendu de sapins, Julien Leclercq a dépoussiéré avec esthétisme et dynamisme le sobre récit d’un règlement de compte sur fond de drogue. Proposée sur Netflix, sa nouvelle production La Terre et le sang s’engouffre dans un paysage inédit, où se mêlent bois et plomb. Un film d’action haletant, court, ponctué par les caractères forts de personnages attachants, pris au piège d’une scène de guerre.

D’abord, l’histoire. Said est à la tête d’une scierie qui, avec sa fille Sarah, 18 ans, représente toute sa vie. Ses employés sont essentiellement composés d’anciens détenus et de jeunes en réinsertion. Mais l’un dérape et cache dans un véhicule des kilos de cocaïne dérobés à un cartel. Ce dernier débarque pour récupérer sa « came » à la scierie, qui devient le théâtre d’un affrontement sanglant.

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La Terre et le sang, violent, dramatique et haletant

Violent, dramatique et haletant, le long-métrage se découpe en deux parties complémentaires, entre l’exposition des trois protagonistes, vite livrés dans une confrontation âpre. Said, interprété par Sami Bouajila, d’abord protecteur père de famille et mentor, se mue sous la peau d’un combattant ramboesque et confiné dans un lieu qu’il connaît par coeur, quand sa fille Sarah (Sofia Lesaffre) et son apprenti Yanis (Samy Seghir) tentent de s’enfuir.

Le lieu, angoissant par son immense forêt et sa grisaille maussade, offre une multitude d’éléments scénaristiques inédits pour le réalisateur. Le tout, surplombé d’une musique, enveloppée de puissantes basses, qui traduisent la brutalité et la tension des scènes. Le long-métrage, court, fait le choix assumé d’un scénario où les balles ricochant sur les lignes de sciage, remplacent volontiers des dialogues qui auraient nécessairement pu éviter les cadavres empilés dans la forêt.

Après Braqueurs et Lukas, le tandem Julien Leclercq-Sami Bouajila renouvelle son énergie et sa nervosité à travers une production Netflix qui va secouer la plateforme.

La Terre et le sang, le 17 avril sur Netflix. 

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