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Musique

Sadek : «Je sais que ma carrière musicale est définitivement finie»

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Sadek : «Je sais que ma carrière musicale est définitivement finie»

Une semaine après l’agression de Bassem Braïki à Vénissieux (Rhône), Sadek a pu longuement se confier aux enquêteurs en charge du dossier. Le Parisien a révélé ces conversations. 

«J’ai été pris de remords, me rendant compte du mauvais exemple ridicule que je laissais avec les vidéos de l’agression. Je sais que ma carrière musicale est définitivement finie. Je regrette que tout cela se soit terminé dans la violence.» En garde à vue, c’est un Sadek plus réfléchi et lucide, que présente Le Parisien, diffusant l’entretien de l’homme avec les enquêteurs.

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Le 11 février, il se rendait à Vénissieux, dans le Rhône, pour régler ses comptes avec le blogueur Bassem Braïki. Le passage à tabac, largement diffusé sur les réseaux sociaux, a mené à une interpellation, le lendemain, aux Lilas. «La colère a pris le dessus. Je n’ai absolument pas maîtrisé mes gestes», souligne-t-il, appuyant les regrets qu’il diffusait sur ses réseaux sociaux quelques heures après l’agression.

Sadek : «Je prône le dialogue, la tolérance»

Il explique également les causes qui ont mené à son agissement. «Je prône le dialogue, la tolérance. Tandis que Braïki appelle à l’extermination de ceux qu’il appelle les « faibles Maghrébins de la capitale ». Il me décrédibilise auprès de sa communauté qui ne fait que grandir. Les attaques sont de plus en plus violentes et ont des conséquences sur ma vie. Impossible de sortir avec ma famille en public», tonne-t-il en précisant avoir porté plainte contre Bassem en janvier, tandis que son avocat, Me Arié Alimi, dénonce «l’inaction des pouvoirs publics en cas de cyberharcèlement.»

Bassem relate également les faits. «Quand j’ai reçu le premier coup de barre sur la tête, je me suis retourné, j’étais au sol. […] Je me suis protégé la tête avec les mains, je ne peux pas dire combien de temps l’agression a duré.» De leur côté, les enquêteurs résument les causes de l’agression par divergences idéologiques.«Le rappeur, qui bénéficie d’une forte notoriété, prône une mixité sociale et raciale depuis ses débuts. Cela à l’inverse du Youtubeur, qui souhaite un repli communautaire du monde arabe.»

Dans le reste de l’actualité, après une polémique initiée dimanche, Koba LaD a finalement publié un mea culpa pour clarifier la situation. De quoi calmer les festivals ? 

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