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Musique

« Trinity » : l’histoire sulfureuse du grillz de Laylow

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laylow trinity grillz

Trinity de Laylow, c’est aussi cette cover charismatique, où un grillz spectaculaire et ses quatre chaînes renforcent cet aspect virtuel. 

L’année 2020 a été marquée par de nombreuses sorties mémorables. Et parmi elles, Trinity. Le premier album de Laylow se veut être une expérience auditive et visuelle. Tout au long du projet, on suit l’histoire passionnante du rappeur qui se retrouve confronté à Trinity, un logiciel de stimulation émotionnelle. L’album impressionne par sa complexité et ses sonorités, et le monde digital dans lequel nous plonge Laylow ne laisse pas indifférent.

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Il fallait toutefois que la cover, qui offre une première invitation au coeur du logiciel de Trinity, renvoie à cet univers virtuellement sulfureux. Et cette pochette fascine ou effraie, au choix. Si l’on dit souvent que les yeux sont le miroir de l’âme : ici ils ne sont pas visibles, comme si l’artiste se transformait peu à peu en machine et que son âme quittait son corps. On ne voit que le bas du visage de Laylow qui baigne dans une lumière verte façon Matrix, des fils électriques qui encerclent son visage et ce grillz si particulier qui relie les dents du rappeur.

«Je pensais pas le faire un jour, jusqu’à ce que Laylow me le demande pour son clip»

Pour l’occasion, on a discuté avec Warren de Youth Grillz Paris, qui a travaillé avec Laylow et qui lui a fourni le grillz que l’on retrouve sur la cover de Trinity et dans le clip de « Megatron ». Et son histoire est un peu particulière. Tout commence le 20 février 2019 quand Warren poste un prototype de grillz sur son compte Instagram. Dans celui-ci, assez fantasmatique, les dents sont reliés entre elles par l’intermédiaire d’une courte et fine chaîne. «Pour qui ?», demande alors l’artiste.

 

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For who ? 🔗😬🔗

Une publication partagée par YOUTH GRILLZ PARIS (@youthgrillzworldwide) le

Alors que la publication mène sa vie sur le réseau social, elle va finalement connaître une existence plus mouvementée quelques mois plus tard. En octobre, Warren reçoit un message de Laylow qui lui répond simplement : «Pour moi ma gueule». «Je ne pensais pas un jour le faire pour de vrai jusqu’à ce que Laylow me le demande pour son clip, confie le créateur parisien. À la base, il devait y avoir huit chaînes, mais on a réduit à quatre, plus épaisses. Le principal challenge était que les chaînes soient amovibles, afin d’avoir une version avec et sans pour le clip.»

screen laylow grillz trinity

Warren et Laylow se sont vus plusieurs fois pour les ajustements.  «On s’est vu trois, quatre fois pour essayer le grillz, régler la longueur des chaînes, etc.. J’avais un peu moins de dix jours pour le faire.» Au final, le prototype posté des mois plus tôt deviendra réalité et ressemblera à la version propulsée au coeur du clip de « Mégatron ». Le grillz sera d’autant plus mis en avant sur la pochette de l’album, grâce aux différents travaux de Maxime Guyon et Osman Mercan, qui ont travaillé texture et post-production pour sublimer cet aspect irréel.

Un cheminement ambitieux, finalement à la hauteur de l’album. N’hésitez pas à aller découvrir l’immense travail de Youth Grillz Paris.

Dans le reste de l’actualité, Médine : le passé, le présent et l’avenir du rap

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