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Koba laD revient bousculer le rap français avec « L’Affranchi »

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Koba laD revient bousculer le rap français avec "L'Affranchi"
Clip "FEFE"

Seulement sept mois après VII, depuis certifié disque de platine, Koba laD vient déjà de sortir son second album L’Affranchi. Un album efficace qui s’inscrit dans la suite logique des thématiques qu’il affectionne, entre débrouille et illégalité. 
Il en avait soigné la communication et travaillé le teasing (on vous en parlait ici), mais l’heure est déjà arrivée. Après avoir bousculé le rap français il y a seulement sept mois avec sa première livraison, Koba laD revient déjà avec son second album, et il est bien accompagné. Faire disque de platine à seulement 18 ans avec VII ne semble pas avoir rassasié le jeune rappeur originaire d’Evry, et il compte bien aller encore plus loin avec L’Affranchi.

Du bâtiment 7 au disque de platine

Tout au long des quinze titres de L’Affranchi, Koba du 7 n’a pas perdu la recette qui faisait son succès. En usant de son flow déroutant, de sa voix vaporeuse, le tout sur des instrumentales souvent trap et toujours puissantes, le rappeur continue à nous conter son rapport si personnel avec la rue et le trafic de drogue. Dans un rap quasi-conscient de la dureté des conditions d’existence dans sa banlieue, Koba laD tourne autour de ces thématiques abordées de mille façons dans le rap, tout en trouvant un angle relativement innovant et original. Un angle qui s’est par moment déplacé avec le succès fulgurant qui l’a frappé et a changé sa vie, symbolisé par les Rolex qu’il porte à chaque poignet dans le clip de « RR 9.1 » aux côtés de Niska, sorti hier.

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Tout a commencé près de ce bâtiment 7 dans son quartier, de la survie au jour le jour, jusqu’à ce disque de platine qui a déjà couronné sa courte carrière. C’est l’imparfait qui l’emporte désormais sur les nombreuses fois où il évoque cette relation fusionnelle et financière qu’il entretenait avec la drogue (abordé en long en large et en travers dans « Cellophané » ou « Matin »). Musicalement, des morceaux moins trap et moins rudes comme « Amitiés gâchées » viennent démontrer tout l’étendue du potentiel du rappeur, capable de plus de douceur dans le flow. Et cette fois, Koba laD n’est plus seul. Trois grands noms du genre sont venus l’accompagner pour trois morceaux, auxquels ils apportent chacun leur force au jeune rappeur : Maes, Ninho, et Niska (avec lequel il a sorti le clip de l’efficace « RR 9.1 » hier dans lequel l’imagerie d’opulence démontre tout le chemin que Koba laD a fait)

A lire aussi : Cinq choses à retenir de “VII”, le premier album de Koba La D

 

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