Suivez-nous

Musique

Laylow raconte la morale de « Trinity » : «Il y avait une critique»

Publié

le

trinity

De passage sur Clique à l’occasion d’une interview exclusive, Laylow a raconté la morale qu’il a souhaitée inclure dans son album Trinity

Voilà plus de deux ans que Laylow ne s’était pas présenté lors d’une interview filmée. L’auteur de L’étrange histoire de Mr. Anderson a longuement parlé de sa musique lors d’un entretien avec Mouloud Achour sur Clique. Il a notamment évoqué la morale dissimulée au sein de son projet Trinity. Dans celui-ci, l’artiste noue une relation amoureuse avec un logiciel nommé Trinity : on le suit au fil de la tracklist à travers une série d’émotions extrêmes. «Les gens ont apparenté : « Ouais, il tombe amoureux d’un logiciel », décrit Laylow. En vrai, je voulais juste dire que l’humanité tombe amoureux d’Internet».

Publicité

Aussi : Laylow raconte l’histoire de “Lost Forest” : «J’ai passé deux semaines à regarder des documentaires»

Laylow : «Il y a une déception à la fin»

Le rappeur va même plus loin, proposant une critique de l’emprise technologique sur l’être humain. «Les gens ils ont tous vu le personnage, mais en vrai il y a une déception à la fin pour dire que je pense vraiment que le chemin qu’on prend avec les ordinateurs va vers une déception», reprend-t-il. À l’issue de l’album en effet, Laylow, complètement « matrixé » par le simulateur d’émotion, finit par se perdre au sein de son propre jeu.

Aussi : après un imbroglio avec la Fnac, le Bercy de Laylow est finalement sold-out

«Il y avait une critique, assume l’artiste. C’est pour ça qu’après je me suis plus ou moins écarté de ça. C’était de dire : « Tu as vu, c’est traître ». Je le sens. Ce n’est plus pareil qu’en 2014 où on a créé ce délire. Maintenant, on est beaucoup plus oppressé. En vrai, ça va vite l’oppression, d’année en année : Facebook prend des informations, puis meta-verse, etc. (…) Ce qui se faisait à l’époque en dix ans, avec Internet, ça se fait en un an». Une autre lecture de son opus, qui s’échappe de la dimension amoureuse au profit d’un regard plus froid sur la virtualité.

Aussi : Laylow : «Quand j’écris, je ne suis pas un punchlineur»

Commentaires

Leave a Reply

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *