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Sheldon : la 75e Session raconte la création des monolithes devenus viraux

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Sheldon : la 75e Session raconte la création des monolithes devenus viraux
© David Fitt

Quelques semaines après le coup de promo de Sheldon pour son nouveau projet ÎLOT, la 75e Session explique la symbolique des monolithes.

Des monolithes dispersés au sein de paysages sauvages et désertiques, partagés par de nombreux acteurs de la sphère rap, attisaient la curiosité de quelques milliers d’internautes en février dernier. Un coup de promo signé Sheldon, pour la sortie de son nouvel album, ÎLOT. Après que celui-ci se soit confié à Interlude sur l’idée et l’impact de ce concept, c’est la 75e Session qui s’est épanchée d’un texte sur les réseaux sociaux. Le collectif raconte les enjeux et la réalisation de ce projet.

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«Quand on est un label indépendant, on passe notre temps à réfléchir à comment mettre en lumière les projets qu’on accompagne. On passe notre vie en studio à faire du son et quand il s’agit d’enfin sortir le résultat de toutes ces nuits blanches, c’est toujours la question de comment faire pour être entendu. On sait maintenant par expérience qu’il faut être créatif, à défaut d’avoir des enveloppes marketing titanesque. Avoir des idées qui vont dans le sens de la musique, trouver des concepts qui correspondent à l’identité de l’artiste et mettent en valeur sa musique».

75e Session : «On les a foutus à l’arrière d’un camion tout pourri»

Une authenticité inexorable pour promouvoir ÎLOT. Ainsi naît l’idée du monolithe, «un genre de métaphore de l’îlot», imaginé en miroir «pour mettre le monde autour de lui en évidence plus que l’objet en lui-même, un peu comme la musique de Sheldon». Après fabrication, la 75e Session embarque avec elle ces immenses édifices «à l’arrière d’un camion tout pourri, loué sur OuiCar». Puis le collectif traverse la France à la recherche de paysages adaptés dans lesquels les mettre en scène.

Concernant la viralité des images, la 75e explique : «On est partis voir nos potes, les artistes dont on se sent proches, et on leur a demandé s’ils étaient chauds de jouer le jeu. Et tout le monde a répondu oui direct. Grâce à ça, on a réussi à créer un peu d’attention autour de cette sortie qui nous est si chère. Alors on espère que l’album vous plaît, c’est le plus important».

Dans le reste de l’actualité, on a rencontré Django : «Tous les morceaux n’ont pas nécessairement besoin d’être beaux».

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