Suivez-nous

Musique

Un an après, comment « Basique » est devenu un puissant modèle marketing ?

Publié

le

Un an après la sortie de "Basique", retour sur le succès colossal du clip

Le 20 septembre 2017, Orelsan sortait son célèbre morceau « Basique », extrait de l’album La Fête est finie, qui a été repris, parodié et arrangé à toutes les sauces. 

Il y a un an jour pour jour, Orelsan balançait son clip « Basique » en annonçant en même temps l’arrivée de son incroyable album La Fête est finie. Vu plus de 50 millions de fois sur YouTube, le clip a eu un buzz inattendu et est devenu par la suite un véritable enjeu marketing. En effet, le clip a de quoi faire un succès. Réalisé uniquement en plan séquence dans un décor original entouré de personnes illustrant les propos du rappeur en ironisant le tout, puis l’annonce d’un nouvel album à la fin de la vidéo, on souligne donc le coup de maître d’Orelsan. Le morceau a tellement fait sensation avec les affirmations « simple » et « basique » à chaque fin de phrase, qu’il a été repris par bon nombre personne.

Publicité

Manu Payet, par exemple, avait parodié le clip lors d’une bande annonce sur Canal + pour la cérémonie des Césars, et il n’est pas le seul. Certaines organisations luttant contre le sexisme ont parodié le modèle de « Basique » pour leur campagne lors de la Journée Internationale des droits des femmes, notamment les deux actrices Sophie Garric et Julie Bargeton se sont mis en scène et ont souhaité reprendre quelques points existentiels :

« Une meuf qui dit non, c’est qu’elle veut pas et qu’elle pense non. (Simple) / À tous les Harvey Weinstein, vous méritez des patates. (Basique) »

Bon nombre de politiciens ont également repris les mots du rappeur comme par exemple le député socialiste Emmanuel Maurel qui dit :

« Je vais être simple, basique. Dans « socialisme », il y a « social », les gens attendent de nous que nous répondions aux questions sociales. »

Les associations vegans ont elles aussi à leur tour utiliser ces paroles pour faire passer leur message et même le youtubeur vegan Jihem Doe a également parodié le clip afin d’en faire une vidéo pour la sensibilisation au veganisme. Cette stratégie a été mûrement réfléchi car tous autant qu’ils sont ont réussi à faire parler d’eux et à refaire un buzz en surfant sur le morceau d’Orelsan.

« Simple, basique » : Pourquoi un tel engouement ?

Cette phrase n’a pas fait sensation grâce à son créateur, qui n’a jamais été sincèrement apprécié auprès des politiciens et notamment des associations féministes. Là où est le génie de l’artiste, c’est d’affirmer dans son morceau certains propos en concluant soit par « simple » soit par « basique » renvoyant à l’idée une sorte de vérité absolue pour celui qui l’écoute. L’utilisation de propos simples est également une très bonne manière de se faire comprendre par tous, car plus la phrase est courte et simplifiée, plus elle est percutante pour le plus grand nombre. C’est pourquoi, plusieurs associations ont repris ce schéma pour faire passer le message souhaité.

À lire aussi : Orelsan : « La censure, c’est dangereux » 

Commentaires

Leave a Reply

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *