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Musique

« Loi de la calle » : une référence symbolique se cache dans le refrain

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loi de la calle

La « Loi de la calle », premier extrait du Classico organisé, reprend un refrain culte du rap français qui a traversé les époques. 

«Les poursuites, les rafales, le bon shit, c’est nous», martèle Jul dans le refrain accrocheur de « Loi de la calle ». Premier extrait de la compilation Classico organisé, ce titre réunit un casting XXL avec, au total, huit artistes, quatre Parisiens et quatre Marseillais. Jul se charge donc du refrain, qui a certainement du rappeler quelques souvenirs à certains. Notamment aux fans de Lacrim et Niro, que l’on retrouve sur le morceau.

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«C’est qui l’avenir du rap game ? C’est nous»

En 2012, sur l’album Toujours le même, Lacrim a en effet invité Niro pour un titre justement nommé… « C’est nous ». Le refrain reprend la même structure que celui de Jul et, près d’une décennie plus tard, prend presque une forme prophétique. «C’est qui l’avenir du rap game ? C’est nous», assure Lacrim, alors même qu’il fait partie intégrante d’un casting qui rassemble quelques têtes majeurs du rap français actuel. Un joli clin d’oeil de la part du Marseillais, qui conforte le respect du morceau, où se dissimulent de nombreuses références aux carrières respectives des invités.

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En allant encore plus loin, il est probable que le refrain de Lacrim et Niro fasse lui-même référence à Dadoo & Eben, ou plutôt Gomes et Tavares, et leur titre « Les ripoux ». Ce titre culte des années 2000, qui sera justement à l’origine d’un film intitulé Gomez & Tavarès plus tard reprend une nouvelle fois la même mélodie du refrain avec la répétition de « C’est nous » en fin de phrase. Humoristique, le morceau aura tout de même marqué, et certainement inspiré Lacrim et Niro, qui l’ont repris avec beaucoup plus de sérieux et d’ambition. Jusqu’à, désormais, définir les contours de « La loi de la calle ».

Et aussi : oui, le “Classico organisé” sera un triple album, et si c’était une bonne nouvelle ?

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