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Musique

Maghla sur le harcèlement qu’elle a subi : «J’étais devenue l’ombre de moi-même»

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Maghla défilera pour L'Oréal à l'occasion de la Fashion Week
© @epicsefy

Désormais lancée sur YouTube, Maghla est revenue sur une période plus sombre, où le harcèlement l’avait sacrément touchée.

Elle est l’une des figures les plus populaires du Twitch francophone. Sa chaîne YouTube ne servait d’ailleurs qu’à poster les retransmissions de ces différents lives depuis quelques années déjà. Puis, en ce début d’année 2023, Maghla a passé la vitesse supérieure sur YouTube. Ça a commencé avec Amine et Billy, avant d’accueillir Luciole et Sefy, puis tout récemment Maxime Biaggi et Grimkujow. À chaque fois, des concepts géniaux et des vidéos qui renforcent le sentiment que Maghla aurait même pu prendre cette initiative plus tôt.

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Maghla : «Je me suis rendue compte que je n’avais rien à prouver»

À cette occasion, elle a accordé une interview à GQ, dans laquelle elle est revenue sur une vague de harcèlements qui aura failli avoir raison d’elle. Deepfake et screens à ses dépens, Maghla a énormément été touchée : «Quand quelqu’un utilise ton image alors qu’il ne te l’a pas demandé, c’est très compliqué. Je me suis sentie violée dans mon intimité. Alors je me suis cachée sous des pulls XXL mais j’étais malheureuse».

«Quand je portais un débardeur, je mettais la main devant pour éviter une capture d’écran, poursuit Maghla. C’était devenu des réflexes. J’étais devenue l’ombre de moi-même, je n’étais plus cette femme solaire que connaissait mon entourage». Jusqu’à ce que l’envie de ne pas se laisser abattre prenne le dessus : «Et puis un jour, je me suis dit que quoi que je fasse je serai sexualisée. Alors j’ai décidé de n’écouter que moi et d’être celle que j’avais envie d’être».

Des doutes qui se sont accompagnés de questions concernant sa place dans son milieu. Questions rapidement balayées : «Je me suis longtemps demandée comment je pouvais prouver que j’avais ma place. Mais je me suis rendue compte que je n’avais rien à prouver. Et si j’étais là parce que les gens aimaient ce que je faisais, c’est qu’il y avait une raison».

Dans le reste de l’actualité, YouTube réagit après les démonétisations abusives des vidéos.

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