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Musique

Dr. Dre : « J’ai l’impression qu’on est plus dans la quantité que dans la qualité »

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Dr. Dre : « J’ai l’impression qu’on est plus dans la quantité que dans la qualité »

À l’occasion des 20 ans de l’album 2001, Dr. Dre s’est offert un long making-of, dans lequel il évoque la conception de l’opus, mais également l’évolution du rap, de manière générale.

Accoudé aux côtés de Jimmy Iovine, Dr. Dre a glissé quelques mots à propos du rap actuel. « Maintenant, j’ai l’impression qu’on est plus dans la quantité que dans la qualité, relève-t-il, dans des propos relayés par Mouv’. Si j’ai fait un morceau cette nuit, je dois le sortir immédiatement ».

Un constat déjà soulevé, en accord avec le débat autour de la surproductivité. Les artistes se sont adaptés aux plateformes streaming, laissant quelques concessions au bord de la route. Selon Dr. Dre, ces concessions enrayent la qualité d’un opus, évidemment. « À qui vas-tu te dédier, l’argent ou l’art ? », lance-t-il froidement. Aucun artiste n’est visé directement, disons qu’il s’agit plus d’un constat général autour du hip-hop.

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Dr. Dre a un luxe exceptionnel

Force est de constater, toutefois, que cette tendance semble s’apaiser. Si les artistes ont, ces dernières années, inondé les charts à coup d’opus sans originalité pour assouvir leur compte bancaire, il semble se dégager, désormais un besoin de démarche artistique qui espace les projets entre eux.

Mais la capacité de sortir un album tous les deux, trois ans, semble n’être qu’un luxe qui n’appartient qu’à une petite poignée d’artistes ultra-confirmés, à l’image de Kendrick Lamar, Dr. Dre ou Travis Scott. Les « intermédiaires », confrontés à une concurrence explosive, sont plus contraints à la surproductivité.

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