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Musique

On a regardé « La Flamme » et c’est plutôt pas mal

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la flamme
© Copyright Julien Panié - MakingProd / Les Films Entre 2 et 4 / Canal+

Longuement teasée, la nouvelle série événement de Canal+ imaginée par Jonathan Cohen a eu droit à ses trois premiers épisodes cette semaine. Petit debrief. 

C’était l’événement Canal+ de cette rentrée : La Flamme. Cette série flambant neuve, tout droit sortie de l’esprit créatif et farfelu de Jonathan Cohen, a eu droit à ses trois premiers épisodes ce lundi. On y découvre Marc, un quarantenaire aussi insupportable qu’attachant, et ses treize prétendantes prêtes à conquérir son coeur. Une géniale parodie inspirée des codes de la télé-réalité avec plus de moyens et de fantaisie que tout ce qui a pu être balayé jusque-là. Portée par l’immense potentiel comique de la joyeuse troupe réunie par Jonathan Cohen – Adèle Exarchopoulos, Géraldine Nakache, Pierre Niney, Leïla Bekhti -, La flamme se veut créative, innovante, parfois un peu lourde, mais toujours très drôle.

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La flamme, bourrée de clichés délicieux

On commençait à croire que le grand capharnaüm de la télé-réalité ne trouverait jamais son pendant parodique. Indémodable en France depuis près de deux décennies, ce nouveau genre télévisuel a longuement inspiré vidéastes et courtes parodies destinées à YouTube, s’en jamais titiller l’intérêt du petit (et grand ?) écran. Finalement, c’est Jonathan Cohen qui aura flairé le potentiel sur un format plus long, celui d’une série, déclinée en une dizaine d’épisodes d’une trentaine de minutes chacun. Le comédien s’est surtout intéressé au format du Bachelor, où un homme se veut courtisé par une ribambelle de prétendantes, disposant toutes d’un caractère singulier.

Dès l’entame, Vincent Dedienne, mué dans la peau d’un présentateur toujours très juste, rappelle la forme archaïque, voire obscène de cet espèce de combat en cage pour un seul homme, comparant la scène dans la vie tous les jours, à un «gros porc dégueulasse». Le tableau est posé. On y découvre donc toutes les fortes personnalités de la villa, aux stéréotypes poussées à l’extrême. Parfois trop. En seulement trois épisodes, on s’avoue déjà lassé du personnage de Sarah, enceinte, qui peine à renouveler son gag absurde. Pareil pour Chataléré, qui se trimballe les fesses à l’air dans la maison au détour de vannes potaches, parfois lourdes.

Mais on est dur. L’intégralité des personnages reste très bien choisie, et les vannes succulentes. La palme revenant certainement à Anne, interprétée par Ana Girardot. Une prétendante absolument parfaite, détestée par Marc, malgré toute sa lucidité et sa bonne volonté. On apprécie également la multitude de guests jusqu’alors bien choisis, Orelsan, Ramzy Bédia et Olivier Barroux, qui apportent tour à tour leur valeur comique. Bref, une géniale troupe, finement établie et une série prometteuse, qu’on se plaît à découvrir au compte-goutte. Marc nous manque déjà.

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