Suivez-nous

Musique

Quand Macron reprend (presque) une punchline de Médine

Publié

le

Lors de son intervention pour la fête nationale du 14 juillet, Emmanuel Macron a repris l’une des punchlines les plus célèbres de Médine. 

«La banlieue influence Paname», martelait dans son titre « Grand Paris », en 2017. Preuve en est, trois ans plus tard, il semble que l’une des punchlines de Médine ait été reprise par le Président de la République himself. En effet, comme l’a partagé l’artiste sur son compte Instagram, Emmanuel Macron, lors de son intervention annuelle pour la fête nationale, a prononcé une phrase qui l’a fait tilter : «Le patriotisme, c’est l’amour des siens, pas la haine des autres».

Publicité

Une phrase qui rappelle évidemment celle de Médine dans son titre « Blockkk identitaire » avec Youssoupha. S’il n’évoquait toutefois pas le patriotisme, mais plutôt le vivre ensemble, le rappeur a forgé cette phrase en slogan depuis quelques années. Elle a été portée sur de nombreux tee-shirts produits par l’artiste, mais également inscrites sur des pancartes, lors de manifestations. Un message de paix, qui a amusé Médine sur son compte Instagram : «Alors Manu, ça m’écoute en scred et ça me copyright pas! Non mais laisse j’vais envoyer la facture à Edouard au Havre pour les royalties».

 

Voir cette publication sur Instagram

 

Alors Manu ça m’écoute en Scred et ça me Copyright pas! Non mais laisse j’vais envoyer la facture à Edouard au Havre pour les royalties

Une publication partagée par Médine (@medine_officiel) le

Plus Romain Gary que Médine ?

En réalité, il semble plus juste d’affirmer que la citation utilisée par Emmanuel Macron s’inspire de Pour Sganarelle de Romain Gary. Dans cet essai, publié en 1965, l’auteur précisait : «La haine, celle de l’impuissance, est en euxce qui est naturel dans le nationalisme : le patriotisme, c’est d’abord l’amour, le nationalisme, c’est d’abord la haine, le patriotisme, c’est d’abord l’amour des siens, le nationalisme, c’est d’abord la haine des autres.»

Une phrase similaire à celle de Médine, qui semble avoir été utilisée à plusieurs reprises dans le monde de la politique, notamment par Ségolène Royale, alors en campagne présidentielle en 2007, mais également par Nicolas Sarkozy, en 2009. Il semble donc que Médine ait été devancé de quelques décennies pour sa punchline, qui reste toutefois l’une des gimmicks fortes de sa carrière.

Dans le reste de l’actualité, la punchline épineuse de Booba à Angèle

Commentaires

Leave a Reply

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *