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«Il y a une partie de moi qui a honte» : Cyrus North parle des difficultés de YouTube

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«Il y a une partie de moi qui a honte» : Cyrus North parle des difficultés de YouTube

Cyrus North a décrypté la montée en puissance des surproductions sur YouTube. Le vidéaste a expliqué que la pression l’avait poussé à renoncer à un format.

Il y a quelques semaines, Cyrus North accueillait McFly pour évoquer notamment son burn-out et la pression de YouTube sur les créateurs. Cette fois, c’est lui-même qui est revenu sur ce sujet au détour d’une vidéo d’analyse du secteur et des enjeux de la visibilité sur la plateforme. Parmi d’autres exemples, Cyrus North s’est confié sur sa propre situation, la charge mentale qu’il lui arrivait de ressentir et, notamment, sa difficulté à atteindre le million d’abonnés.

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YouTube représente «500 heures de contenu mises en ligne chaque minute», rappelle Cyrus North. «Donc forcément, pour sortir du lot, ça demande du taf». Le vidéaste se base sur une étude remontant à 2019 et traitant  de la «comparaison sociale», autrement dit la tendance pour les créateur.ices à se comparer entre eux, «dans un métier où les indicateurs de succès, likes, vues, etc., sont visibles». «Pour plaire à l’audience, à l’algorithme, il est possible qu’au bout d’un moment, le créateur ou la créatrice fasse un contenu qui ne lui ressemble pas trop», explique-t-il.

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Cyrus North : «Ça fait 10 ans et je n’ai toujours pas un million d’abonnés»

De son côté, Cyrus North a renoncé à un format auquel il tenait particulièrement, mais qui ne décrochait pas le succès espéré : “J’ai pas le temps”. «Je prenais une lettre et je faisais un abécédaire de la philosophie sur cette lettre, le tout sur fond de vlog. J’aimais bien, mais ça marchait pas trop. Donc j’ai arrêté. Je crois que c’était pas une grosse perte pour YouTube», regrette-t-il. Autre exemple : «Il y a un moment sur Twitch où je faisais genre, 1 000 vues. J’ai arrêté trois semaines, je suis revenu, chiffre divisé par trois». La baisse du nombre de vues, du taux d’engagement, «ça crée de la peur, de l’anxiété, et parfois même un peu de honte».

Un point en particulier force l’attention de Cyrus North. «Je suis là depuis dix ans sur YouTube. C’est énorme. Il faut réussir à se renouveler, et j’y arrive plutôt bien. Je continue à faire des vues. Et pourtant, ça fait dix ans et je n’ai toujours pas un million d’abonnés». S’il affirme que ce critère n’est pas celui qui l’importe le plus, il y a forcément «ce petit truc de honte». «Parce que je me dis : qu’est-ce que les autres doivent penser ? Est-ce que les autres se disent ça quand ils voient ma chaîne ?». Une inquiétude qu’il n’est pas le seul à ressentir. «Vous pouvez être sûr que votre créateur.ice préféré.e a des petits trucs comme ça». Récemment, c’est Joyca qui s’exprimait sur la difficulté à se démarquer sur YouTube.

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